A propos de Christian
Après avoir fait une école de commerce tout en jouant au rugby de haut niveau pour le Saint-Jean-de-Luz Olympique, j'ai distribué du bronze industriel basque espagnol en Europe, managé des équipes opérationnelles dans la distribution spécialisée ainsi que dans la grande distribution, et j'ai formé des dirigeants au management et au leadership.
Après le décès de mon fils aîné, mon frère m'a mis en relation avec son astrologue karmique Muriel Cariou. Il en a résulté un réalignement de ma personnalité sur mon but de vie, dans une perspective globale de "l'être en chemin".
J'appartiens à la famille d'âmes des Passeurs. Cette famille d'âmes provient d'un détachement, d'une scission de la famille d'âmes des Guérisseurs. Les Passeurs ont une action fort spécifique : dans l'au-delà, ils aident les âmes dans le passage des différents sas vibratoires qu'elles ont à traverser.
Les Passeurs de conscience sont très près des sas angéliques et archangéliques, du sas des Maîtres Ascensionnés et sont aussi très près des étincelles.
Ici bas, le Passeurs de conscience assistent les différents passages que vous pouvez rencontrer : le passage de la naissance à l'enfance, le passage de l'enfance à l'adolescence, le passage de l'adolescence à l'âge adulte, le choix d'un métier, le passage d'un emploi à un autre, le départ des enfants de la maison, le départ à la retraite, le passage de la mort.
C'est pour m'y préparer que Muriel m'a mis en relation avec le Dr René Gandolfi avec qui j'ai suivi une psychanalyse existentielle et spirituelle, pendant cinq ans, au terme de laquelle, il m'a lui aussi encouragé à devenir un thérapeute holiste afin de pouvoir assister et faciliter l'expérience du passage qui est un temps d'évolution spécifique.
Ensuite, j'ai rencontré l'enseignement de Michel Aleki sur la Voie du Tao, le zen shiatsu de Shizuto Masunaga et le Reiki de Mikao Usui. En parallèle, j'ai rencontré l'enseignement de Georges Gurdjieff sur la Voie du Fakir, la Voie du Moine, la Voie du Yogi et sur sa quatrième voie spirituelle qui m'a permis de rencontrer, par la suite, l'enseignement de Luis Ansa sur La Voie du sentir.
Les Passeurs aident également la famille des Chamanes dans l'équilibre des transformations, des passages dans l'univers des âmes. Ils sont fort occupés. Ces âmes ont la capacité d'être souvent en communication avec l'au-delà. Ils côtoient constamment le monde de la non-identité, le néant divin.
Ensuite, j'ai fait un travail plus approfondi sur mes mémoires akashiques avec Amandine Adnot, ainsi que sur ma signature d'âme originelle avec Jean-Luc Jeantieu.
Je suis un spécialiste des passages de conscience permettant d'accéder à plus de fluidité et qui intègre les tensions et les souffrances de la forme et, ainsi, en s'élevant de cette forme, unification de la dualité qui s'opère par le retournement de la conscience dans le cœur (www.leretournement.blogspot.com), soutenu par la conscience, soutenue par la conscience supérieure, soutenue par les plans divins.
Christian est un Passeur d'amour et seul l'amour le nourrit. Tout le reste importe peu. Il facilite le retour à la maison.
Cette médecine douce est un soin de support efficace dans le renforcement du système immunitaire et augmente la vitesse de guérison. Il détend l'organisme, diminue le stress, soulage les douleurs, réharmonise les énergies. Il permet de dissoudre des blocages tels que la dépression, les phobies, les angoisses, l'insomnie, les peurs, les traumatismes. Ce soin vous aidera à changer positivement votre comportement et votre façon de voir votre vie et votre environnement. Il facilitera vos prises de conscience et l'estime de soi.
Chaque séance est composée de deux parties : la première partie est consacrée au décodage de l'âme : ce pourquoi vous êtes venu(e) sur Terre, le décodage des limitations afin de les transformer, la manière de vous aligner à votre nature fondamentale, vibrer la meilleure version de vous. Un travail personnel est proposé d'une séance sur l'autre afin que vous puissiez ressentir rapidement les transformations dans votre vie.
Dans la deuxième partie, vous recevez le traitement énergétique qui correspond à l'imprégnation dans le corps physique, de l'énergie de vos cocons de lumière ainsi que celle de tous vos chakras supérieurs. Cela crée une reconnexion profonde de notre Être qui éveille, stimule et fait retrouver progressivement (selon la transparence de l'ego) la mémoire originelle de notre puissance lumineuse ou notre appartenance identitaire. L'état naturel de la pure conscience se met en place selon le rythme d'intégration du soin.
Je vous reçois chez moi, dans un cadre accueillant, chaleureux, avec une lumière tamisée, une musique d'ambiance, des huiles essentielles diffuses, une boisson chaude au choix.
Je prendrai le temps de vous écouter assis en face-à-face. Vous m'expliquerez vos besoins, vos envies et vos limites. Peut-être me dévoilerez-vous une difficulté existentielle, une souffrance physique, morale ou affective. En tout cas, vous m'indiquerez vos tensions physiques et vos blocages énergétiques. Je vous proposerais un protocole de soin personnalisé, adapté à votre situation et à votre objectif. Et je vous proposerai de tirer une carte d'un oracle afin que vos anges gardiens vous guident sur le chemin qui mène au sommet de votre montagne.
Ensuite, vous vous allongerez sur la table de massage, sur le dos, habillé(e), et je vous couvrirai avec un duvet blanc.
En fonction de mon intuition, il m'arrive d'utiliser des textes de relaxation, le zen shiatsu de Shizuto Masunaga, le reiki de Mikao Usui, mon tambour chamanique, un carillon chamanique, un arbre de pluie, mon souffle, la sauge blanche, le palo santo, mon bol tibétain ou les vibrations des cristaux de protection.
Je vous laisserais du temps pour réintégrer votre âme, la réincarner et la réactiver. Je vous proposerais une boisson chaude ou un verre d'eau. Vous me raconterez votre voyage. Je vous raconterai mes visions.
Je vous enverrais une guidance par écrit sur WhatsApp.
Premier principe : biographie devient biologie
Selon les principes de la médecine énergétique, nous sommes tous des manuels d'histoire vivants. Le corps de chaque être humain renferme tout le vécu de celui-ci : chaque chapitre, chaque strophe, chaque ligne de tout événement et de tout rapport avec autrui y sont inscrits. Au fur et à mesure que se déroule l'existence, notre santé biologique devient un reflet vivant de celle-ci, témoignant de nos forces et de nos faiblesses, de nos espoirs et de nos craintes.
Toute pensée qu'accueille votre esprit voyage à travers votre organisme biologique et stimule par le fait même une réaction physiologique. Certaines pensées sont analogues à une grenade sous-marine et causent des répercussions dans tout le corps. La peur, par exemple, mobilise chaque partie de l'organisme : l'estomac se crispe, le rythme cardiaque augmente ; le corps peut transpirer abondamment. A l'opposé, songé à l'affection qu'on éprouve envers quelqu'un peut nous décontracter entièrement.
Il y a des pensées plus subtiles que celles qui ont été ici citées en exemple, et d'autres dont nous n'avons pas du tout conscience. Plusieurs d'entre elles n'ont aucune signification ; elles traversent le corps comme le vent passe à travers un rideau ; elles restent inaperçues et n'ont par conséquent qu'un effet minimal sur notre état de santé. Néanmoins, toute pensée, que nous en prenions conscience ou non, entraîne une réaction quelconque du point de vue physiologique.
Quel que soit leur contenu, nos pensées pénètrent l'organisme sous la forme d'énergie, une énergie de nature affective, mentale, psychologique ou spirituelle. Elles suscitent des réactions biologiques qui sont ensuite enregistrées dans la mémoire des cellules. Voilà donc de quelle manière notre biographie s'inscrit graduellement dans le système biologique ; ceci s'accomplit étape par étape et au fil des jours qui passent.
Transformer ses conceptions dans le but de parvenir à la guérison demande quelquefois un effort concerté. Accepter l'idée selon laquelle chaque composante de notre existence, c'est-à-dire de nos antécédents physiologiques, nos rapports avec autrui, nos attitudes, nos opinions et nos croyances, a une influence sur notre être biologique ne constitue toutefois qu'une étape dans le processus de guérison. Il est également nécessaire que cette constatation dépasse le stade de la compréhension intellectuelle pour devenir partie intégrante du corps, c'est-à-dire que cette conviction profonde soit ressentie de manière viscérale et jusque dans chaque cellule.
On peut aisément acquérir de nouvelles connaissances et ne les mettre en pratique que de manière superficielle. L'idée selon laquelle notre biographie se transforme en matière biologique sous-tend que nous avons un rôle à jouer dans le développement de la maladie. Il est rare que les gens choisissent consciemment de développer un cancer, par exemple. Une affection physiologique découle plutôt de comportements et d'attitudes caractéristiques dont nous ne réalisons la toxicité qu'après coup. Ce n'est que lorsque la maladie finit par se déclarer que nous nous trouvons en quelque sorte forcés de faire le bilan de nos attitudes et de réaliser que des émotions telles que la peur ou l'amertume constituent des substances biologiques nocives pour l'organisme.
L'énergie confère du pouvoir ; la mobiliser dans le but de s'appesantir sur un événement passé peut affaiblir l'organisme et augmenter les risques de maladie. Le pouvoir constitue un des éléments essentiels pour parvenir à la guérison et maintenir l'état de santé. Les attitudes qui génèrent un sentiment d'impuissance conduisent non seulement vers une piètre estime de soi, mais épuisent du même coup les réserves d'énergie du corps et en affaiblissent ainsi la santé.
Deuxième principe : la santé... un pouvoir individuel
Pour qu'une thérapie alternative réussisse, il faut que le patient se forge une conception personnelle de ce qu'est le pouvoir, c'est-à-dire la capacité de générer soi-même une énergie interne et des ressources affectives, de croire que l'on est un être autonome par exemple. Guérir exige que nous reconnaissions notre part de responsabilité face aux problèmes que nous vivons, et la dynamique qui s'établit dans nos rapports avec autrui.
Chaque séance et chaque rencontre avec un patient m'éclaire sur le rôle que joue le pouvoir au sein de nos vies et de nos systèmes énergétiques. Ce sentiment est à la source de toute expérience humaine. Les attitudes et les croyances positives ou négatives sont en fait le prolongement de la conception de la notion de pouvoir chez les individus et de l'usage qu'ils en font. Nul ne peut prétendre se dérober à ces questions. Ou bien nous essayons de vaincre nos sentiments d'infériorité et d'impuissance, ou bien nous essayons de contrôler les gens et les situations afin de sentir que nous sommes en position de force ; nous pouvons de même aspirer à la sécurité (synonyme de pouvoir) en demeurant dépendant envers autrui. Nombre de personnes tombent malades après avoir perdu ce qui, à leur yeux, représentait le pouvoir, que ce soit l'argent, un emploi ou le jeu ; ou encore lorsque l'être grâce auquel ils se définissent (conjoint, parent ou enfant) le quitte. Notre rapport avec la notion de pouvoir constitue l'élément clef de notre état de santé.
Considérons le premier principe (selon lequel notre biographie devient notre biologie) en regard du second principe (le pouvoir est nécessaire à la santé). Il s'effectue une médiation entre le monde intérieur et le monde extérieur par l'entremise du pouvoir, ce dernier devenant manifeste à travers un langage de nature mythique et symbolique. Un des symboles les plus universels du pouvoir est celui de l'argent. Lorsque celui-ci devient synonyme de pouvoir aux yeux d'un individu, la capacité d'accumuler de l'argent et de le contrôler devient du même coup un symbole de l'état de santé : lorsqu'il en acquiert, son système biologique lui envoie des signaux lui indiquant que son corps accumule du pouvoir. Son esprit lui communique alors un message inconscient : "J'ai de l'argent. Me voilà en sécurité. J'ai du pouvoir, donc tout va bien." Ce message positif est transmis au système biologique, qui, à son tour, génère l'état de santé.
Bien sûr, amasser des fortunes ne peut aucunement garantir le maintien de l'état de santé ; cependant, il existe des liens indéniables entre la pauvreté, l'impuissance et la maladie. S'il arrivait que vous éprouviez des difficultés à gagner votre vie ou que vous perdiez soudainement une somme importante d'argent, votre système biologique pourrait s'en trouver affaibli. Chacun d'entre nous assimile le sentiment de pouvoir à un symbole ; chaque symbole possède un équivalent sur le plan biologique.
Nos vies sont organisées autour de symboles associés au pouvoir : l'argent, l'autorité, le titre, la beauté, la sécurité. Les gens dont nous nous entourons et les choix que nous faisons à chaque instant reflètent de manière symbolique le degré de pouvoir individuel que nous croyons avoir dans nos vies. Bien souvent, nous hésitons avant de défier l'autorité d'un individu qui à nos yeux détient davantage de pouvoir que nous ; de même, nous acceptons de faire certaines choses parce que nous ne croyons pas qu'il est en notre pouvoir de refuser. Il existe un nombre infini de situations et de rapports marqués par une dynamique axée sur la notion de pouvoir : nous identifions les personnes qui en ont et nous cherchons à conserver la part que nous avons acquise.
Se familiariser avec le vocabulaire symbolique de l'énergie signifie qu'il faut également apprendre à évaluer la dynamique qui nous unit à autrui en fonction de la notion de pouvoir. L'information que révèle l'énergie est toujours véridique. On peut, par exemple, accepter de bon gré d'accomplir une tâche ou une autre, du moins en apparence, mais notre niveau d'énergie indiquera comment nous nous sentons vraiment face à celle-ci ; ces sentiments seront éventuellement traduits en termes symboliques. Notre système biologique et notre système spirituel aspirent continuellement à dévoiler la vérité en nous et ils trouveront toujours un moyen pour ce faire.
Il est nécessaire que vous preniez conscience de ce qui vous accorde du pouvoir à divers degrés dans votre vie. Identifiez vos symboles de puissance ainsi que les liens symboliques et physiques qui vous relient à eux. Soyez également attentive (attentif) à tout message que vous envoient votre corps et vos intuitions à leur sujet. Ceci facilitera en vous tout processus de guérison.
Troisième principe : vous êtes seul(e) l'artisan(e) de votre guérison
La médecine énergétique découle d'une philosophie holistique en vertu de laquelle chacun de nous peut se dire : "Je suis responsable de mon état de santé. Par conséquent, j'ai eu un rôle à jouer dans la genèse de la maladie dont je souffre. Je peux donc contribuer à guérir en me soignant, ce qui signifie parvenir à la guérison sur les plans affectifs, psychologique, physique et spirituel."
Il y a des nuances à apporter lorsqu'on parle de guérison. On peut "guérir" d'une maladie lorsqu'on réussit à juguler ou à freiner la progression d'une maladie sur le plan physiologique. On ne peut cependant conclure de ce type de guérison que les facteurs de stress affectif et psychologique qui sous-tendent la maladie on effectivement été allégés ; il demeure en effet fort probable que celle-ci se manifeste à nouveau.
Le type de guérison auquel je fais allusion dans le paragraphe précédent est de nature passive : le patient s'en remet au médecin qui lui prescrira un traitement, sans s'attaquer toutefois aux causes profondes de la maladie. Il existe une autre façon de concevoir la guérison : comme une démarche de réflexion sur les attitudes, les souvenirs et les convictions motivée par le désir de se libérer de toute négativité pouvant entraver le rétablissement tant sur le plan affectif que spirituel. Une telle démarche mène inévitablement à une réévaluation des circonstances de chacun, lorsque menée dans le but de se créer un mode d'existence qui puisse actualiser le désir de vérité, de discerner le faux du vrai dans sa vie propre, de réfléchir à la façon dont nous nous dépensons pour parvenir à nos buts, et de consacrer nos énergies aux vérités essentielles que sont l'amour, l'estime de soi et la santé.
Le langage de la médecine conventionnelle, par opposition à celui de la médecine énergétique, a souvent recours à des images militaires de guerre pour décrire les phénomènes : "La patiente a été attaquée par un virus" ou "Les tissus cellulaires ont été contaminés par une substance, ce qui a produit une malignité." La philosophie médicale conventionnelle considère les patients comme des victimes, innocentes ou virtuellement impuissantes, qui seraient la proie d'une attaque qu'elles n'ont pas provoquée.
Une telle approche rend également le médecin entièrement responsable de la guérison du patient, auquel on prescrira le programme de traitement à suivre. On fera certainement état de la mesure dans laquelle le patient collabore avec le fournisseur de soins, mais l'attitude de ce dernier n'est pas vue comme un élément essentiel de la démarche ; ce sont les médicaments et la chirurgie qui sont censés faire l'essentiel du travail. Inversement, avec les thérapies holistiques, c'est l'empressement de la patiente à jouer un rôle actif dans le processus de guérison qui est garant du succès de celle-ci.
Les médecines holistique et conventionnelle conçoivent le rôle du patient de manière différente ; il est actif dans le premier cas et passif dans le second. Les traitements de nature chimique proposés par la médecine moderne ne font pas appel à la participation consciente du patient. A l'opposé, les effets d'une technique holistique telle que la visualisation seront rehaussés par la mesure avec laquelle le patient prend part à la démarche. En d'autres termes, il se produit un échange de type énergétique entre la conscience du patient et le potentiel curatif de la thérapie, et quelquefois même du thérapeute. L'individu passif qui remet sa guérison entre les mains du thérapeute ne sera pas en mesure de guérir complètement ; il pourra recouvrer la santé, mais il n'aura rien fait pour aller jusqu'aux racines véritables de son mal.
Les individus en mal de pouvoir
Une mère souffrant de dépression et de douleurs chroniques au cou et au dos est un bon exemple d'individu qui n'exerce pas la maîtrise de sa vie. Une telle personne dépend des autres de manière excessive ; elle cherche à acquérir du pouvoir dans son environnement extérieur tout en s'appuyant sur autrui. Elle croit consciemment ou inconsciemment que, seule, elle n'est rien. Une telle personnalité cherchera à acquérir un sentiment de pouvoir par différents moyens : par le biais de l'argent, du statut social, de l'autorité politique, sociale, militaire ou religieuse, en entretenant des rapports avec des gens influents. Elle n'exprime pas directement ses besoins mais apprend plutôt à tolérer les situations qui ne la satisfont pas ou à les manipuler.
Au sein du système énergétique humain, les interactions que chacun entretient avec son environnement peuvent être conçues de manière symbolique comme des circuits électromagnétiques. Ceux-ci circulent à travers le corps et nous relient aux objets extérieurs et aux êtres humains qui nous entourent. Nous sommes attirés par les objets ou les gens qui exercent un pouvoir sur nous, lesquels constituent des "cibles de pouvoir", comme si nous cherchions à assimiler ce que ces derniers dégagent. Cependant, notre pouvoir individuel se trouve affaibli lorsque nous tentons de relier notre champ énergétique à de telles cibles.
J'avais d'abord imaginé les circuits énergétiques en des termes symboliques ; or, j'en suis venu à croire que ces voies existent réellement. Combien de fois n'ai-je pas entendu des gens expliquer qu'ils restent "accrochés" à une personne ou à une expérience passée. Certaines personnes avouent aussi se sentir "épuisées" après avoir été en compagnie de telle ou telle personne ou dans un environnement particulier. Ces expressions en apparence banales illustrent la nature des liens qui s'établissent entre notre champ énergétique et notre environnement de manière beaucoup plus juste que nous le croyons. Cette manière de parler indique que les personnes qui s'identifient de façon excessive à un individu ou à un bien on fait inconsciemment un diagnostic de nature intuitive ; elles ont compris qu'elles perdaient ainsi du pouvoir. J'appelle ce type de personne des individus "en mal de pouvoir".
Dans les cas extrêmes, ce genre de personnalité est le type même du toxicomane. Quel que soit le comportement de dépendance à l'œuvre, qu'il s'agisse du "bédo", de la cigarette, de l'alcool, d'une autre drogue, de la nourriture, du sport, du sexe, ou du besoin excessif de vouloir contrôler les autres, les circuits énergétiques de telles personnes sont si fortement reliés à une cible de pouvoir qu'elles perdent la faculté de se raisonner.
Je n'insisterai jamais trop sur ce point : les cibles vers lesquelles les individus en mal de pouvoir orientent leurs circuits énergétiques sont toujours des personnes ou des objets auxquels ils cèdent leur pouvoir individuel ; en d'autres termes, ils leur accordent la permission de les contrôler. L'esprit humain a du mal à lutter contre les besoins affectifs. Ce n'est donc pas l'esprit, mais les besoins affectifs qui contrôlent notre attachement à des cibles de pouvoir. Le vieil adage selon lequel "le cœur a sa raison que la raison ignore" prend ici tout son sens. Les individus en mal de pouvoir éprouvent beaucoup de mal à se fier à leur intuition. Leur estime de soi est si intimement liée à l'opinion de leur cible de pouvoir qu'ils nient automatiquement toute information que pourrait leur transmettre leur intuition. La capacité d'avoir des intuitions claires exige que l'on soit capable d'écouter ses propres impressions. Si l'on doit constamment avoir recours à autrui pour confirmer la justesse de celles-ci, on fait obstacle de manière extrême à sa capacité d'intuition.
La guérison ne peut pas faire l'objet d'une négociation, et c'est pourquoi elle pose des difficultés plus grandes aux individus en mal de pouvoir qu'aux personnes ayant un sens plus développé de leur propre pouvoir. Guérir est une tâche individuelle ; personne ne peut le faire à votre place. Bien sûr, on peut assister autrui dans cette démarche, mais on ne peut, par exemple, accorder le pardon à quelqu'un au nom de quelqu'un d'autre. Il n'est pas possible non plus de forcer quelqu'un à donner libre cours aux souvenirs et aux expériences douloureuses qui doivent être exprimées afin que la guérison puisse suivre son cours. C'est la nature même du "pouvoir passif" : il se définit sur la base de l'attachement à des objets qui symbolisent le pouvoir ; se détacher ou se libérer des cibles qui drainent un individu de son énergie va à l'encontre de la façon dont l'organisme de celui-ci est constitué. De telles personnes sont virtuellement programmées à ne pouvoir accepter que les traitements médicaux conventionnels. Cela n'est pas toujours nécessairement une mauvaise chose ; ce type de traitement leur conviendra tant et aussi longtemps qu'elles demeureront passives.
Rediriger le pouvoir
La plupart des gens qui me consultent le font parce qu'ils réalisent que des changements s'imposent dans leur vie. Certains on peur de quitter un conjoint ou un emploi, tandis que d'autres cherchent des moyens de s'accommoder d'une situation qui ne correspond plus à leurs besoins affectifs. Combien de fois ai-je entendu des gens affirmer : "Tout allait beaucoup mieux avant que je ne réalise à quel point j'étais malheureuse."
Il semble impossible d'ignorer nos besoins affectifs une fois que nous en avons pris conscience. De même, si nous avons identifié la source potentielle d'un malaise, il devient pratiquement impossible de la chasser de notre esprit. Nous nous trouvons alors face à l'obligation de faire des choix. La capacité de choisir est une forme active de pouvoir ; la sensation que celui-ci procure peut être à la fois excitante et menaçante parce qu'elle nous "incite" à transformer ce qui ne correspond plus à ce que nous sommes et nous amène éventuellement à remettre en cause d'autres aspects de notre vie qui ne nous satisfont plus.
Transformer sa vie semble souvent un but bien difficile à atteindre à cause des obligations que nous avons. Nous faisons l'apprentissage de la loyauté au sein de la structure familiale et en relation avec celle-ci. Une vertu d'un tout autre ordre est la loyauté envers soi-même ; y adhérer jusqu'au bout peut devenir la cause de bouleversements importants au sein d'une famille. Une femme qui décide d'être loyale envers elle-même peut ainsi arriver à la conclusion que le temps est venu de mettre un terme à son union avec son conjoint. Au moment d'en faire part à celui-ci, il lui intimera : "Mais as-tu pensé aux enfants ?" Ce cas est très fréquent ; il démontre qu'il peut y avoir conflit entre la loyauté envers le groupe et la loyauté envers soi-même.
Si nous vivons dans une situation qui ne nous satisfait pas, nous pouvons tenter pendant un certain temps de respecter les exigences que nous impose la loyauté à un groupe particulier tout en évitant de penser à nos propres besoins affectifs. Tôt ou tard cependant, notre corps affectif deviendra investi d'un pouvoir tel qu'il sera alors impossible pour l'esprit de continuer à déjouer le cœur de cette manière. Une conjointe malheureuse se retrouvera donc dans une situation de crise personnelle si elle ne se résout pas au divorce ; mais si elle entreprend les démarches nécessaires, elle se sentira coupable d'avoir été déloyale envers le groupe, en l'occurrence sa famille. A vrai dire, il existe peu de moyens d'intégrer des exigences d'ordre personnel à une situations dans laquelle on s'était engagé avant de prendre pleinement conscience de celle-ci.
Un autre type d'individu, le type "actif", se distingue des individus en mal de pouvoir. Ils sont capables de "s'automotiver" et croient fermement que s'occuper de soi est une priorité ; sur le plan affectif, leurs circuits énergétiques sont orientés vers la conscience, vers la force et vers l'endurance. Une telle personne a la capacité de faire tout ce qui est nécessaire pour conserver son équilibre sur les plans physique, affectif, psychique et spirituel.
Les groupes d'aide à l'intention des personnes atteintes de maladie mènent souvent ces dernières à se redéfinir. En prenant conscience de leurs propres besoins et en scrutant leur existence à la lumière de ceux-ci, ces personnes finissent par admettre que leurs circonstances actuelles ne conviennent plus à l'image qu'elles se font désormais d'elles-mêmes, et que celles-ci ne les aident en rien à se rétablir ; elles décident alors de prendre les mesures nécessaires pour les changer. Tout au long de ce parcours, elles apprendront à se séparer des objets ou des gens qui drainent leur organisme de toute énergie.
Avoir à transformer sa vie pour guérir peut constituer une expérience terrifiante pour bien des gens. Ils pressentent consciemment ou inconsciemment que rompre les liens qui rattachent leurs circuits énergétiques à une cible de pouvoir équivaut à s'en détacher pour toujours. Ils passent généralement par une phase au cours de laquelle ils désirent à la fois effectuer une telle coupure et maintenir ces liens. Certaines personnes finissent par essayer de faire cohabiter ces deux univers, incapables de s'investir dans celui qui ne leur convient plus, ni de s'engager résolument vers le second. C'est ainsi que bien des gens s'acheminent vers le puits de la guérison mais découvrent, à leur arrivée, qu'ils ne peuvent boire son eau.
Pour guérir il faut se mobiliser. La guérison n'est pas un phénomène passif. Il est nécessaire pour y parvenir de puiser dans ses ressources profondes, afin de trouver la force nécessaire pour abandonner ses vielles croyances et ses vieux comportements, et envisager son existence de manière nouvelle et saine : afin de pouvoir prendre son grabat et marcher sur le chemin de vie qui mène au sommet de la montagne.
L'apprentissage de la vision symbolique
Lorsqu'au cours de la thérapie je vous décrirai comment les questions liées à la notion de pouvoir s'inscrivent dans notre psyché et dans notre organisme, il vous faudra faire votre propre diagnostic des rapports que vous-même établissez avec chacun des sept centres de pouvoir de votre corps. Vous ferez ainsi l'objet de votre premier bilan intuitif. Au cours de ce processus, vous prendrez graduellement conscience du monde extraordinaire qui existe derrière vos yeux. Vous parviendrez finalement à maîtriser la "vision symbolique", cette capacité d'intuition pouvant vous permettre d'interpréter ces symboles qui sont liés au pouvoir et qui influencent votre vie.
Les conseils qui suivent visent à servir de point de départ. La guérison est inévitable pour qui cherche constamment à poser son regard plus loin. Cependant, il est nécessaire de mettre au point une méthode grâce à laquelle l'information que vous percevrez vous semble bien réelle.
D'abord et avant tout, concentrez-vous sur la nécessité d'apprendre à interpréter symboliquement les épreuves que la vie vous amène. Trouvez-leur un sens. Tentez d'établir des liens entre celles-ci et votre état de santé. Réfléchissez quotidiennement aux difficultés auxquelles vous devez faire face et à la manière dont votre esprit et votre âme réagissent. Observez les choses qui vous confinent à l'impuissance et notez quelle partie du corps est sollicitée par le sentiment de perte qui en découle. Faites le bilan de l'activité spirituelle et biologique qui en résulte. Faites toutes ces observations sur un journal intime que vous amènerez en séance.
En deuxième lieu, pensez en tout temps que vous n'êtes pas seulement un être physique mais aussi un "être énergétique". La partie énergétique de votre organisme est celle qui transmet et enregistre tous vos rapports et toutes vos pensées. Rappelez-vous constamment que ce que vous vivez se transforme en matière biologique. Scrutez sur votre journal intime les personnes, les expériences et les informations auxquelles vous accordez une place dans votre existence : faites en sorte que cela devienne une habitude. Ecrivez vos observation tous les matins ou entre midi et deux ou le soir avant d'aller vous coucher. Vous pouvez aussi écrire vos rêves et essayer de les interpréter.
La vision symbolique est d'abord et avant tout de l'ordre de l'intention : il vous faut faire le bilan conscient et constant de vos rapports avec autrui et leurs influences sur votre pouvoir affectif et physique. Il vous faut aussi réaliser que toute tentative visant à influencer vos perceptions dans un sens ou dans l'autre empiètera sur votre capacité à capter les données énergétiques.
En troisième lieu, faites vous-même votre propre bilan énergétique sur une base quotidienne. Ceci ne prendra que quelques minutes une fois que vous vous y serez régulièrement exercé(e). Concentrez-vous tranquillement et de manière objective sur chaque centre de pouvoir pendant une ou deux minutes. N'attendez pas de tomber malade avant de vous soucier de l'état de santé de votre système énergétique. Apprenez à déceler le stress qui s'accumule dans votre champ énergétique et prenez les mesures nécessaires pour vous rétablir sur ce plan. Faites en sorte que ce type de bilan devienne une habitude.
En quatrième lieu, s'il vous arrive de déceler une fuite d'énergie, concentrez-vous sur les éléments indispensables qui vous permettront d'en rétablir le niveau. Posez-vous toujours la question suivante : "Pourquoi suis-je en train de perdre du pouvoir ?" Votre esprit et votre cœur doivent toujours intervenir lorsque vous essayez de corriger un déséquilibre, qu'il soit d'ordre énergétique ou physique. Aspirez à voir au-delà des composantes physiques que présente une crise. Référez-vous aux sept vérités sacrées présentées ci-après ; certaines d'entre elles peuvent s'appliquer à la situation de stress que vous traversez. Demandez-vous lesquelles parmi ces vérités peuvent servir de symboles pour cerner cette dernière.
Par exemple : si vous éprouvez des difficultés au travail, c'est peut-être la vérité sacrée "Honore ta propre personne" qui s'applique à votre cas. Celle-ci pourrait bien vous amener à réfléchir sur ce qui se passe dans votre vie, et vous permettre de vous extirper des sables mouvants dans lesquels les illusions vous maintiennent. Vous pourrez ainsi vous élever de manière spirituelle ou symbolique au-dessus de la situation pour que vous puissiez l'interpréter objectivement et en tirer les leçons qu'elle apporte sur le plan du pouvoir.
L'instruction spirituelle nous apprend à réfléchir sur nous-mêmes, non de manière égocentrique, mais pour arriver à gérer consciemment notre énergie et notre pouvoir. Par conséquent, la cinquième étape consiste à découvrir "ce qui" draine votre énergie, plutôt que de rendre "autrui" responsable d'une telle situation. La personne concernée n'est en fait qu'un reflet d'une partie de vous-même. Par exemple, si vous êtes jaloux de quelqu'un, ce qui importe ce n'est pas de vous concentrer sur cette personne, mais plutôt sur cet aspect ombrageux de vous-même qui s'y trouve reflété. Contre toute attente, celle-ci peut effectivement vous servir de maître ; lui allouer toute votre attention ne vous apportera pas la guérison. Vous croiserez de tels maîtres de plus en plus souvent sur votre route, et chaque nouvelle rencontre sera plus intense que la précédente. Votre tâche consiste à apprendre la leçon que vous destine chacun d'entre eux, plutôt que d'éprouver du ressentiment à leur endroit.
Il est erroné de conclure qu'un individu particulier puisse être la source de la perte d'énergie que vous ressentez ; cela équivaut à se laisser entraîner vers la peur et le blâme. Si cela se produit, il vous faut alors vous concentrer de nouveau sur votre centre d'énergie, jusqu'à ce que vous saisissiez quel type de pouvoir entre en jeu dans vos rapports avec la personne concernée. En vous préoccupant de la leçon à apprendre plutôt que du maître qui la transmet, vous réussirez à tirer profit de la vision symbolique : vous pourrez apercevoir la vérité qui vous est livrée à travers là où les difficultés.
Sixièmement, il vous faut simplifier vos exigences en matière de guérison. Ces dernières devraient être essentiellement les mêmes pour chaque maladie. Apprenez à concevoir la maladie comme des perturbations, sur le plan du pouvoir, analogues à un dysfonctionnement d'ordre technique. Une fois que vous aurez identifié laquelle parmi les vérités sacrées correspond à votre cas, visez à apprendre par l'entremise de votre processus de guérison ce qu'elle peut vous révéler. Combinez votre démarche intérieure avec la méthode de traitement conventionnel nécessaire et maintenez le cap sur la guérison. Allez chercher l'aide et l'appui dont vous pourriez avoir besoin, et utilisez-les à bon escient. Rappelez-vous que ce travail consiste à aller au-delà de vos blessures et non de vous y complaire. Ne perdez pas votre temps à penser, à agir ou à prier comme une victime. Un sentiment de victimisation ne fera qu'amplifier la maladie ou deviendra lui-même la cause d'une infection s'il finit par dominer votre esprit.
Faites tout ce qui est nécessaire pour entretenir votre corps physique, en prenant les médicaments appropriés, en suivant un programme d'exercice quotidien et en vous alimentant sainement. Par la même occasion, soignez aussi votre corps énergétique en vous réconciliant avec le passé et en veillant à régler toutes vos affaires. Et prenez les mesures nécessaires pour vous engager sur la voie de la guérison : quittez ce job stressant ou mettez fin à cette union malheureuse ; mettez-vous à la méditation ; apprenez à faire du ski de randonnée ou du golf. Il importe de faire des changements, mais pas n'importe lesquels : il faut se concentrer sur ceux qui sont nécessaires pour accéder à la guérison.
Il ne suffit donc pas de parler de guérison pour y parvenir ; il faut prendre toutes les mesures qui s'imposent. Bien qu'il soit essentiel d'adopter une attitude positive quelle que soit la maladie dont vous souffrez, la guérison exige que l'on s'y consacre entièrement. La visualisation ne vous apportera rien si vous ne la pratiquez qu'une fois par semaine ; une seule visite au gymnase ne suffit pas à mettre le corps en forme. Guérir le corps, faire face aux difficultés, acquérir la vision symbolique sont une question d'attention constante et de pratique quotidienne. Se rétablir d'une maladie peut devenir une occupation à temps complet, mais vous pouvez aussi simplifier les étapes requises pour y arriver.
Si votre programme de guérison est élaboré et complexe, s'il fait appel à une foule de thérapies et de thérapeutes, à plusieurs médecins, à des régimes d'herbes et de vitamines, mais que vous ne faites que peu ou aucun progrès, il est possible que vous entraviez vous-même le processus. Le retour à la santé représente peut-être une plus grande menace que vous ne le croyez. Il est possible que vous soyez incapable de vous réconcilier avec un événement du passé ; ou encore, guérir pourrait signifier que la dynamique entre vous et une autre personne s'en trouvera à jamais altérée. Réfléchissez bien à cela. Certaines maladies sont sans contredit plus graves que d'autres, et le fait que la guérison tarde à se produire ne signifie pas nécessairement que vous vous acharnez à ériger des obstacles contre elle. Cependant, si une dizaine de thérapies et de thérapeutes différents ne suffisent pas à vous ramener quelque peu à la santé, vous devrez peut-être envisager que vous nuisez consciemment ou inconsciemment au processus, et que par conséquent la seule voie de guérison possible réside dans l'au-delà.
En dernier lieu, adoptez une approche spirituelle simplifiée. Toutes les études que j'ai effectuées ici-bas sur le paradis m'indiquent que ce n'est pas là un royaume dont la nature soit très complexe ; la perspective théologique qui en découle ne devrait donc pas s'embarrasser de détails superflus. N'aspirez à croire qu'en ce qui est essentiel. Voici des exemples de ce que cela signifie :
Nous n'avons rien à gagner à croire que "les voies du Seigneur sont impénétrables". Il serait beaucoup plus utile d'apprendre à concevoir le Divin comme des vérités simples et éternelles.
Selon toute évidence, nous nous compliquons la vie beaucoup plus qu'il n'est nécessaire. Atteindre la santé, le bonheur et l'équilibre énergétique revient à la décision de se concentrer davantage sur le positif que sur le négatif et de vivre selon les principes spirituels conformes à ce que nous savons être la vérité. Ces deux engagements à eux seuls suffiraient à libérer tout le potentiel de l'organisme biologique et divin qui nous constitue pour que soit transformés à leur tour le contenu et le cours de chacune de nos existences.
Nous sommes tous destinés à découvrir les mêmes vérités et à laisser le Divin opérer en nous et à travers nous ; voilà une tâche en apparence simple mais ô combien difficile. Les circonstances dans lesquelles se déroule l'existence peuvent varier d'un individu à l'autre, tout comme les gens qui nous entourent. Toutefois, les questions finalement soulevées par leur entremise sont identiques et l'influence qu'ils peuvent avoir sur la santé de notre organisme et de notre esprit est de même portée. Plus nous parviendrons à saisir cette vérité, plus nous serons en mesure de développer notre vision symbolique, seule faculté pouvant nous permettre de voir à travers le voile des illusions du monde matériel et d'apprécier à leur juste valeur les leçons que la vie nous offre.
Le pouvoir symbolique des sept chakras
Les religions orientales enseignent que le corps humain comporte sept centres énergétiques. Chacun d'eux est porteur d'une leçon de vie spirituelle que nous devons maîtriser afin de pouvoir accéder à un niveau de conscience supérieur. Ce ne fut qu'après avoir effectué des bilans intuitifs pendant plusieurs années que je me suis rendu compte qu'instinctivement je me concentrais invariablement sur ces sept centres d'énergie. Cette symbolique ancienne et sacrée décrit de manière remarquablement précise le fonctionnement du système énergétique humain, ses habitudes et ses tendances.
Le système des chakras est une représentation archétype des sept étapes distinctes de la maturation chez l'individu. Les chakras sont alignés selon un axe vertical qui part de la base de la colonne vertébrale jusqu'au sommet du crâne, ce qui suggère qu'à mesure que nous réussissons à maîtriser l'attrait qu'exerce sur nous le monde physique, nous nous élevons de plus en plus vers le Divin. À chaque étape, nous approfondissons notre compréhension du pouvoir individuel et spirituel, puisque chaque chakra symbolise une leçon ou une épreuve spirituelle par laquelle doivent passer tous les êtres humains. À chaque étape que nous réussissons à franchir, nous accédons à une nouvelle dimension du pouvoir et de la connaissance de soi, laquelle est intégrée par l'âme ; c'est ainsi que nous progressons pas à pas sur le chemin menant vers la conscience spirituelle, poursuivant la quête classique du héros.
Voici un très bref aperçu des leçons spirituelles représentées par chacun des sept chakras.
Les sept leçons spirituelles visent à nous guider vers un niveau de conscience supérieur. S'il arrivait cependant que nous n'assumions pas nos responsabilités et que nous soyons obligés d'aborder consciemment ces leçons, leur énergie pourrait se manifester par la maladie. Au sein de maintes traditions spirituelles orientales, la maladie est perçue comme un affaiblissement du pouvoir individuel ou de l'âme. Les ressemblances entre les principales traditions spirituelles illustrent bien comment les liens établis par elles entre l'âme et le corps, la maladie et la guérison, traduisent l'universalité de l'expérience humaine.
Le pouvoir symbolique des sept passages de conscience
Il existe sept niveaux de pouvoir dans le système biologique, chacun étant l'assise d'une vérité sacrée et unique. Ces vérités émettent continuellement des pulsations nous incitant à utiliser à bon escient le pouvoir qui s'en dégage. Nous venons tous au monde munis de cette connaissance intérieure selon laquelle les sept vérités sont déjà inscrites dans notre système énergétique. Par conséquent, transgresser ces vérités équivaut à affaiblir à la fois l'âme et le corps, tandis que les observer accroît leur force vitale.
L'énergie est pouvoir. Nos corps ont besoin d'énergie, par conséquent ils ont besoin de pouvoir. Les chakras font allusion à notre rapport au pouvoir ; ils nous indiquent comment en acquérir la maîtrise sur le plan personnel à travers une démarche qui croit en intensité à chaque étape. Au premier niveau, par exemple, nous apprenons à composer avec l'identité de groupe et la notion de pouvoir au sein de la famille ; lorsque nous parvenons à des échelons supérieurs, le pouvoir devient une question d'ordre individuel, un élément dont nous avons à acquérir la maîtrise en tant qu'adulte. Peu à peu, nous apprenons à contrôler notre esprit, nos pensées et notre âme. Tout choix que nous effectuons, qu'il soit motivé par la foi ou par la peur, oriente notre âme vers l'une ou l'autre direction. Une âme poussée par la peur communique cette émotion au champ énergétique et à l'organisme ; cependant, si elle est guidée par la foi, la grâce reviendra alors habiter le champ énergétique, et l'organisme biologique s'épanouira.
Les trois traditions monothéistes maintiennent toutes que libérer l'âme dans le monde physique sous l'impulsion de la peur ou des sentiments négatifs est un acte dépourvu de foi ; celui-ci est motivé par la volonté personnelle plutôt que par la volonté céleste. Selon les préceptes de la spiritualité orientale, tout acte que nous posons a une portée quelconque qu'on désigne par le terme "karma" ; les actes conscients créent un karma positif, tandis que ceux qui sont motivés par la peur ou la négativité créent un karma négatif. Dans ce dernier cas, il est nécessaire de sauver son âme de la peur qui nous a fait poser un acte négatif. Au sein de la tradition chrétienne, la confession est le sacrément par lequel on sauve son âme des actes négatifs qu'elle a commis afin d'accéder ultérieurement au paradis.
Nous sommes à la fois matière et esprit. Si nous voulons appréhender qui nous sommes et cultiver la santé du corps et de l'esprit, il est nécessaire que nous comprenions quels sont les rapports qui unissent le corps et l'âme, et quels facteurs contribuent à affaiblir la présence de l'âme et de la vitalité dans notre organisme, que nous apprenions comment sauver notre âme de l'emprise exercée par des faux dieux tels que la peur, la colère, et les fixations sur les choses du passé. Lorsque nous entretenons une telle fixation, notre âme se trouve forcée de quitter le champ énergétique et "d'insuffler vie à la terre", comme c'est écrit dans la Bible ; cela s'accomplit au détriment de notre santé. Ce qui draine le corps épuise aussi l'âme ; ce qui le soutient, la nourrit. Le pouvoir qui alimente notre corps, notre esprit et notre cœur ne trouve pas son origine dans l'ADN, mais dans la Divinité même. Voilà une vérité simple et éternelle.
Les trois vérités qui suivent se retrouvent dans chacune des trois traditions spirituelles auxquelles je vais faire référence ; elles sont conformes aux principes de l'intuition médicale.
1. Mal orienter le pouvoir de son âme entraînera des conséquences dans son corps et dans sa vie.
2. Chaque être humain doit, au cours de sa vie, faire face à des difficultés qui mettront à l'épreuve sa fidélité envers Dieu. Celles-ci se manifesteront par la désintégration de l'un ou l'autre des éléments qui constituent une source de pouvoir physique chez un individu, prenant la forme d'événements inévitables tels que la perte des richesses, d'un membre de sa famille, de la santé ou du statut social. Ceux-ci occasionneront une crise sur le plan de la foi, à travers laquelle nous serons forcés de nous demander : "En quoi ou en qui ai-je foi ? À qui ai-je recommandé mon âme ?"
Mis à part les déchirures de cette envergure, c'est le plus souvent une perturbation de nature physiologique qui déclenchera un questionnement en profondeur et nous fera aspirer à "nous élever" sur les plans psychologiques et spirituels ; un tel événement prend les proportions d'un séisme dans toute vie personnelle ou professionnelle. En effet, nous avons tous tendance à porter notre regard vers le haut lorsque le sol se dérobe sous nos pieds.
3. Afin de réorienter son âme dans la bonne direction, on doit être disposé(e) à prendre les mesures nécessaires pour se libérer du passé, se purifier et revenir au moment présent.
Au sein de chacune des trois traditions spirituelles, on retrouve donc la notion selon laquelle l'apprentissage effectué par l'âme doit être accompli lors de son passage dans le monde matériel et les épreuves auxquelles nous sommes soumis forment un ensemble cohérent.
Selon le système des chakras, chaque centre d'énergie emmagasine un pouvoir particulier ; ces centres effectuent une progression d'une forme physique dense à une substance éthéré et spirituelle. Ce qui est remarquable, c'est que les épreuves que nous apporte la vie suivent également une telle progression. Les premier, deuxième et troisième chakras sont calibrés de telle sorte que les questions auxquelles ils nous confrontent sont liées au pouvoir physique ou externe. Les quatrième, cinquième et sixième chakras sont calibrés en fonction du pouvoir de nature intérieur et immatériel. Lorsque nous comparons les chakras aux sacrements chrétiens par exemple, nous obtenons non seulement un scénario pour le développement de la conscience humaine, mais aussi un langage de la guérison et un plan symbolique décrivant les épreuves incontournables qui jalonnent tout chemin vers la guérison.
Les sept vérités sacrées sont inscrites en nous dès l'instant de notre naissance. Chacun de nous en constitue essentiellement un "exemplaire biologique". Les notions enseignées par nos traditions religieuses respectives constituent en quelque sorte des variations sur ces vérités fondamentales. Or, même si ces dernières ne nous ont pas été enseignées, tôt ou tard elles émergeront en nous ; elles se manifesteront dans nos tripes, dans notre esprit, dans notre sens inné de l'ordre des choses. Au fil de notre cheminement, nous parvenons à saisir ces vérités dans toute leur profondeur et, de plus en plus clairement, à répondre aux messages qu'elles nous lancent, et à interpréter de manière symbolique les messages archétypes qu'elles nous communiquent.
Le chemin le moins fréquenté
Le but de cette thérapie est de revenir à la simplicité de l'enfant tout en cultivant les vertus de la sagesse. Son objectif est de ne pas s'encombrer du passé et d'éviter de se projeter dans un monde sans substance, pour vivre une présence immédiate au temps et à la réalité. Il s'agit de se libérer des entraves de la pensée pour se fondre dans un monde des perceptions sans ego. Enfin, il s'agit d'être pleinement ce que nous sommes sans jugement, sans attente ni compromis. Dans ce retour à l'unité primordiale, c'est aller vers un esprit silencieux, un corps détendu et des émotions bénéfiques. C'est recevoir le monde dans sa totalité énergétique, en harmonie avec ce qui nous entoure, et vivre libre.
Cette thérapie est un cheminement, une progression permanente, un apprentissage de tous les instants. Peu importe d'où nous venons et où nous allons, seuls comptent le voyage et l'évolution qu'ils nous apporte.
Cette thérapie, c'est comprendre ce que nous sommes et qui nous sommes vraiment, c'est inscrire cette connaissance dans la dynamique du monde, c'est l'entretenir et l'exploiter pour vivre heureux et en faire profiter les autres, c'est saisir les lois universelles et en accepter les règles, c'est respecter son incarnation ici et maintenant et tenter d'accueillir chaque instant, chaque part de son existence, de soi-même, de la nature ou des forces qui nous dépassent (l'univers, Dieu, les dieux...).
Cette thérapie est une somme de traditions qui comprennent, expliquent et étudient le monde. Il faut oublier ses racines purement chamanique et l'appréhender comme la connaissance universelle des qualités de l'humain mise au service de l'humain.
Mes outils
Mon code déontologique
Je m'engage sur l'honneur :
La majorité des gens ne se connaissent pas et font des choix qui ne leur correspondent pas. Plus nous sommes éloignés de notre essence (c'est-à-dire de ce que nous sommes profondément), plus nous déclinons et perdons goût à la vie. Il est préférable pour avancer dans la vie, de connaître son jeu de cartes, c'est-à-dire ses qualités, ses faiblesses, ses besoins, ses envies, ce qui est juste et épanouissants pour soi.
Beaucoup de gens comprennent intellectuellement la nécessité de se connaître, mais ils ont du mal à s'accepter. La honte toxique est le principal ennemi d'une bonne estime de soi. Elle fait naître des croyances ou des pensées écrasantes du genre : "Je suis une ratée" ; "Je ne vaux rien" ; "Je suis méchante" ; "Je suis incompétent"... S'accepter revient à voir la réalité de façon globale, et à ne plus osciller entre orgueil et dévalorisation.
Etre honnête avec soi est souvent difficile, car nous craignons de nous confronter à notre ombre et de souffrir. Cette peur de la souffrance est cependant bien pire que la souffrance elle-même ; elle nous paralyse et nous empêche de découvrir nos trésors intérieurs. L'automanipulation est l'outil le plus courant pour se mentir à soi-même. C'est une forme de résistance aux changements.
L'action est une confrontation avec la vie : elle est indispensable pour changer et évoluer. Ne pas agir revient à ne pas être en vie, à fuir sa responsabilité de créateur de sa vie, à ne pas s'affirmer et à ne pas être à l'écoute de soi et des autres. Chaque action devrait être le fruit d'un choix le plus conscient possible pour œuvrer pour son bien et celui de tous les êtres. Lorsque nous éprouvons des difficultés à poser un acte, cela peut être le signe que cette action est indispensable à notre bien-être. Nos peurs entrent alors en jeu pour nous faire croire le contraire, nous démoraliser et nous démobiliser.
Nous nous conduisons souvent en bourreau avec nous-mêmes. Nous nous jugeons sans cesse. Imaginez que vous vous infligez un coup de massue à chaque pas que vous faites dans une rue : pensez-vous que vous réussirez à avancer ? Certainement pas. C'est ainsi que nous nous comportons lorsque nous laissons la parole à notre juge intérieur. A chaque fois que vous vous surprenez à vous critiquer de façon abusive et sans fondement, dites à haute voix : "Annulé !" Vous stipulerez ainsi à votre juge intérieur qu'il n'a plus la parole. Répétez cela autant de fois que nécessaire.
Nous répétons tous dans nos vies des situations analogues à celles vécues dans l'enfance. C'est comme si nous nous confrontions régulièrement à ces difficultés pour mieux les comprendre et les surmonter. La perfection n'existe pas. L'échec est naturel et souvent bénéfique : il nous permet de nous remettre en cause. Pensez à une action où vous avez échoué. Vous êtes-vous donné réellement les moyens de réussir ? Cette action était-elle bénéfique ? N'oubliez jamais que certains échecs sont souvent perçus, après coup, comme de formidables opportunités pour orienter notre vie vers une meilleure voie.