A propos de Christian
Après avoir fait une école de commerce à Bordeaux tout en jouant au rugby de haut niveau, j'ai distribué de bronze industriel basque espagnol en Europe, managé des équipes opérationnelles dans la distribution spécialisée ainsi que dans la grande distribution, formé des dirigeants au management et au leadership, et j'ai accompagné des patrons dans leurs nouveaux modes de gouvernance.
Après le décès de mon fils aîné, j'ai fais un premier travail sur moi avec une astrologue karmique, Muriel Cariou, à Paris. Ensuite, j'ai suivi une psychothérapie existentielle et spirituelle avec le Docteur René Gandolfi, à Paris. C'est lui qui m'a formé à la psychanalyse freudienne, puis au processus d'individuation jungien.
La psychanalyse s’est historiquement autolimitée à la sphère psychoaffective stricte pour des raisons liées à son histoire fondatrice, mais elle a néanmoins vocation à étendre son champ de réflexion à une anthropologie du sujet humain intégrant le corps. En effet, la psychanalyse anthropologique réfléchit le corps en tant que gardien de la forme originelle et vérité de l'Être. De ce fait, sa formation fait une large place à la philosophie, la biologie, la médecine, l'histoire des civilisations, la mythologie, dans une visée anthropologique.
Cette approche transversale à d’autres disciplines ne peut que se soutenir d'une vision spirituelle au sens philosophique, c'est-à-dire une vision qui prête une attention particulière non seulement à l'aspect protecteur du symptôme mais aussi à son rôle apophantique comme gardien de la conscience, affirmant en cela sa proximité avec l'esprit.
En parallèle, j'ai rencontré l'enseignement de Georges Gurdjieff sur la voie du fakir, la voie du moine, la voie du yogi et sur sa quatrième voie qui m'a permis de rencontrer l'enseignement de Luis Ansa sur la voie du sentir : une voie d'attention, un art de vivre au quotidien qui nous réconcilie avec notre corps, nos sens, nos différentes mémoires. Dans un langage clair et pratique, il m'a donné les outils pour aller vers la liberté intérieure et devenir ce qu'il appelait un "porteur d'amour".
Ensuite, j'ai rencontré l'enseignement de Thich Nhat Hanh sur l'amour véritable et la pleine conscience au village des Pruniers où j'ai rencontré Michel Aleki qui m'a enseigné à son tour la voie du Tao par le biais du zen shiatsu de Shizuto Masunaga et le reiki de Mikao Usui. Avec son aide, j'ai appris à interpréter le sens des malaises et des maladies sur la base des travaux de Georg Groddeck, d'Annick de Souzenelle, de Michel Odoul, de Jacques Martel et de Lise Bourbeau.
J'ai alors commencé à pratiquer le zen shiatsu et le reiki dans les hôtels de luxe parisiens. En même temps, j'ai accompagné des femmes et des hommes dans leurs difficultés existentielles et, ou, leurs souffrances physiques, par le biais d'une thérapie psychocorporelle avec une approche holistique.
Ensuite, j'ai rencontré l'enseignement de Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont sur leur méthode Cœur d'enfant inspirée des travaux de Carl Gustav Jung et de Scott Peck. Cœur d'enfant est un processus global de guérison et d'épanouissement proposant un travail intégratif à la fois corporel, émotionnel, énergétique, relationnel, psychologique et spirituel. La connexion à l'enfant intérieur est accessible à tous par sa dimension universelle et son langage symbolique.
Aujourd'hui, je vous propose une psychanalyse d'inspiration jungienne avec une approche holistique. Le concept le plus utile dans cette thérapie est la disposition naturelle montrée par l'être humain à l'accomplissement de soi. Si les obstacles qui s'y opposent sont éliminés, chaque individu peut devenir un adulte mature, pleinement accompli.
Ma tâche de thérapeute est d'éliminer les obstacles qui bloquent la voie de mes patients. Je n'ai pas à accomplir la totalité du travail ; je n'ai pas à insuffler à ma patiente le désir de se développer, la curiosité, la volonté, l'amour de son prochain et de la vie, le sens de la loyauté ou la myriade de caractéristiques qui font de nous des êtres pleinement humains. Non, tout ce que j'ai à faire est d'identifier et d'éliminer les obstacles. Le reste viendra de lui-même, nourri par les forces d'actualisation intérieures à la patiente.
La vie est un long chemin, souvent difficile, mais de plus en plus d'êtres humains sur la planète veulent vivre mieux, profiter de chaque instant et donner un sens à leur existence. C'est une requête légitime, qui répond souvent à un désir intime impérieux : être enfin plus heureux et laisser derrière soi les manques et les souffrances. Nombre d'hommes et de femmes sont aujourd'hui en recherche d'une nouvelle manière d'être et de vivre.
Au cœur de chacun, il existe une force qui espère émerger, telle une fleur prête à éclore. L'être humain est imparfait, mais cela ne signifie pas qu'il ne puisse pas s'épanouir davantage et se libérer de ses pensées, croyances et comportements négatifs, impropres à son bonheur.
Guérir est chose simple mais peu facile
Guérir c'est apporter plus d'amour, de vie, de respect, de bienveillance, de liberté et de bonheur dans nos vies. Les étapes requises pour y arriver sont peu nombreuses, mais elles exigent en revanche que beaucoup d'efforts soient investis. Il faut du courage et de la détermination. Mais surtout, il faut se responsabiliser par rapport à sa santé. C'est une démarche qui demande de la conscience, du temps et un travail conséquent sur soi, mais la force que l'on en retire est tellement gratifiante !
Notre premier bénéfice est l'ouverture à une puissance sur nous-mêmes qui nous conduit à être notre propre guide, le créateur ou la créatrice de notre vie. Cette puissance naît d'une alchimie entre la créativité de l'enfant intérieur et la capacité d'action et de conscience de l'adulte. Lorsque nous exprimons notre coeur d'enfant, nous savons mieux profiter de la vie. Nous vivons uniquement le présent, et tout devient source d'émerveillement. Nous dirigeons alors notre vie avec plus de conscience, plus de liberté et plus de joie de vivre. Nous sommes notre propre guide et maitre, puisque nous sommes profondément la meilleure personne pour nous-mêmes. Notre coeur d'enfant nous permet de trouver les réponses pour être plus libres, et donc plus heureux.
Aucun jugement sur la vie ou sur les expériences de chacun n'est à porter : il n'y a ni bons ni mauvais choix ; cependant, certains sont plus épanouissants que d'autres et nous évitent des souffrances inutiles. Nombre d'entre nous croient qu'il faut souffrir pour grandir ; c'est une croyance masochiste ! Pourquoi ne pas opter le plus souvent possible pour ce qui va nous rendre heureux et développer tout ce qui conduit à une vie plus riche, plus douce et plus épanouissante ? Certains choix sont en fait sources de souffrances et peuvent être évités.
Le second bénéfice est l'ouverture à notre bonheur. Le bonheur a autant de visages qu'il y a d'êtres humains sur terre. Il n'existe pas une seule forme de bonheur. C'est à chacun de puiser dans son cœur d'enfant le pouvoir d'utiliser son Graal, cette coupe sacrée qui le mettra en lien avec la vie, avec son essence, avec son bonheur.
Il n'y a pas de bonheur possible sans transformation
Pourquoi ne pouvons-nous pas rire, vibrer, jouer et vivre notre vie avec spontanéité ? Pourquoi ne sommes-nous pas capables d'affirmer chaque jour "J'aime qui je suis, j'aime avec qui je suis, j'aime ce que je fais et j'aime où je vis...", et faire totalement nôtre cette maxime ? La réponse est simple. Parce que de nombreux aspects dans nos vies ne sont pas épanouissants. Nos histoires familiales, nos relations amoureuses, notre milieu social, entre autres (la liste est longue), sont souvent des entraves à notre bonheur. Que faire alors ? Eh bien changer, transformer tout ce qui nous empêche de nous aimer et d'aimer notre vie.
Pour en revenir à la maxime précédente, si nous remarquons que l'une de ces affirmations n'est pas vraie ou ne l'est plus (car rien n'est jamais figé, ni acquis, dans la vie), alors attelons-nous à trouver des solutions pour modifier cet état de fait. Chaque individu a la force de surmonter les difficultés et les contrariétés de la vie. Nous sommes notre principal allié pour nous-mêmes.
Pour cela, nous avons à prendre conscience qu'autre chose existe et qu'on y a droit. Une des clefs de la transformation réside dans cette constatation : tant que nous n'imaginons pas que quelque chose existe, nous ne pouvons pas l'obtenir. C'est seulement à partir du moment où nous commençons à croire en un événement qu'il devient possible.
Pour chaque personne et chaque difficulté qu'elle rencontre, il y a une solution adaptée, mais nous devons transformer certains éléments de notre vie. Il n'y a aucune solution sans changement. C'est la peur de changer ce que nous connaissons ou la croyance qu'il ne peut en être autrement qui empêche la résolution de nos problèmes. De plus, il n'existe réellement aucun changement rapide. Toute transformation naît d'une maturation.
Le bonheur est toujours lié à notre capacité à accepter et à vivre positivement le changement. Pour être heureux, il faut aussi admettre que la vie est difficile. Elle peut nous sembler injuste car nous vivons tous, sans exception, des épreuves qui nous rendent malheureux : des ruptures, des souffrances, la mort d'êtres chers... Perdons l'illusion que nous pouvons éliminer définitivement toute tristesse de notre vie.
Il n'y a pas de bonheur sans liberté
Nos vies se caractérisent, à des degrés divers, par la soumission à des modèles, à des pensées qui influencent nos choix. Beaucoup d'entre nous se sentent prisonniers de leur famille, de convenances sociales, de dogmes religieux ou de la société, or la liberté réside dans la possibilité pour chacun d'agir, de penser ou de s'exprimer selon ses propres choix. C'est bien à cette seule condition que l'on peut être profondément heureux. Le bonheur sans liberté est une coquille vide, un état fragile et superficiel qui disparaît au moindre coup de vent.
On comprend aisément que la liberté nécessite une profonde réflexion pour se connaître et répondre à ses propres désirs, et non à ceux des autres. Etre libre, c'est se libérer des entraves et oser exprimer ce que nous sommes. Pour mener au bonheur, cette liberté se doit d'être constructive et respectueuse de la vie. Finalement nous pouvons tenter cette définition du bonheur : être en accord avec soi et avec la vie quelles que soient les circonstances.
Le chemin le moins fréquenté
Le but de cette thérapie est de revenir à la simplicité de l'enfant tout en cultivant les vertus de la sagesse. Son objectif est de ne pas s'encombrer du passé et d'éviter de se projeter dans un monde sans substance, pour vivre une présence immédiate au temps et à la réalité. Il s'agit de se libérer des entraves de la pensée pour se fondre dans un monde des perceptions sans ego. Enfin, il s'agit d'être pleinement ce que nous sommes sans jugement, sans attente ni compromis. Dans ce retour à l'unité primordiale, c'est aller vers un esprit silencieux, un corps détendu et des émotions bénéfiques. C'est recevoir le monde dans sa totalité énergétique, en harmonie avec ce qui nous entoure, et vivre libre.
Cette thérapie est un cheminement, une progression permanente, un apprentissage de tous les instants. Peu importe d'où nous venons et où nous allons, seuls comptent le voyage et l'évolution qu'ils nous apporte.
Cette thérapie, c'est comprendre ce que nous sommes et qui nous sommes vraiment, c'est inscrire cette connaissance dans la dynamique du monde, c'est l'entretenir et l'exploiter pour vivre heureux et en faire profiter les autres, c'est saisir les lois universelles et en accepter les règles, c'est respecter son incarnation ici et maintenant et tenter d'accueillir chaque instant, chaque part de son existence, de soi-même, de la nature ou des forces qui nous dépassent (l'univers, Dieu, les dieux...).
Cette thérapie est une somme de traditions qui comprennent, expliquent et étudient le monde. Il faut oublier ses racines purement jungiennes et l'appréhender comme la connaissance universelle des qualités de l'humain mise au service de l'humain.
Mon cadre thérapeutique
Dans cette thérapie l'appui du cadre est de première nécessité, et par lui nous commencerons. Encore savons-nous que l'inobservance, voire même l'attaque du cadre et des interdits non seulement menace mon activité d'observateur et de thérapeute, mais constitue d'abord un signe majeur d'incestualité déferlante. Là est l'alerte. Et là sera ma parade. J'impose un cadre. Ce sera "mon" cadre. Il ne sera pas le fait du hasard, ni de mon humeur. Mais taillé d'après l'expérience acquise. Je l'explicite régulièrement. Je l'explique aussi. J'édicte des règles. Je formule les interdictions correspondantes.
Quelles règles au juste ? Elles concernent le temps des séances, leur nombre par mois, l'horaire des rencontres, leur lieu, leur paiement, leur annulation, leur reconduction automatique d'une semaine sur l'autre, nos congés respectifs. La règle essentielle est de parole et de non-action. Tel est le cadre. Une fois la règle dite, les infractions et les effractions seront repérées, signalées et analysées.
Démarche essentielles que celle-là : avec elle, la moitié du travail thérapeutique sera faite : il peut arriver qu'elle suffise ; mais rien, sans elle, ne saurait s'ensuivre. Remarquable conjonction que celle-ci : en défendant l'intégrité de mon aire thérapeutique, c'est du même coup l'intégrité de l'aire psychique de mes patients et de leurs familles que je défends, et que, par chance, je vais restaurer.
Mon approche thérapeutique
J'essaie de faire comprendre à mes patients que notre tâche essentielle est d'établir conjointement une relation qui elle-même deviendra agent de changement. Avant tout, un thérapeute doit être préparé à suivre la patiente où qu'elle aille, à faire tout ce qui est nécessaire pour continuer d'entretenir confiance et sécurité dans la relation. J'essaye d'adapter la thérapie aux besoins de chaque patiente, de découvrir le meilleur moyen de travailler, et je ne considère pas le processus d'adaptation comme une préparation ou un prélude mais comme l'essence même du travail. Ces remarques s'appliquent même dans le cas de thérapies courtes mais surtout avec des patients capables d'entreprendre des thérapies de longue durée.
Je suis un psychanalyste qui utilise principalement son intuition, l'écoute flottante et les associations d'idées. Selon moi, le "ici et maintenant" et le principe de réalité sont les sources majeures de l'efficacité thérapeutique. Une séance peut commencer par un temps de relaxation ou de méditation. Il peut y avoir un temps pour interpréter le sens d'un rêve ou pour interpréter le sens d'un symptôme, d'un malaise ou d'une maladie. Je fais feu de tout bois.
Pour beaucoup de mes patientes le domaine de l'intimité est source de conflits, et la thérapie leur apporte une aide simplement parce qu'elles entretiennent une relation intime avec le thérapeute. Certaines redoutent l'intimité, croyant avoir en elles quelque chose de répugnant et d'impardonnable. Ceci étant, le dévoilement devant un autre et le sentiment d'être néanmoins acceptée peut devenir le principal véhicule de l'aide thérapeutique. D'autres peuvent fuir l'intimité par crainte d'être exploitées, envahies ou abandonnées ; pour elles également, une relation thérapeutique intime et bienveillante ne tournant pas à la catastrophe redoutée devient une expérience émotionnelle corrective.
C'est pourquoi l'attention et le soin que j'apporte à ma relation avec les patients sont une priorité, et je tiens scrupuleusement compte de chaque nuance de nos comportements réciproques. La patiente semble-t-elle distante aujourd'hui ? Antagoniste ? Inattentive à mes commentaires ? Fait-elle usage de ce que je dis en privé tout en refusant de reconnaître en public la valeur de mon aide ? Est-elle exagérément respectueuse ? Obséquieuse ? Exprime-t-elle trop rarement ses objections ou désaccords ? Est-elle détachée ou soupçonneuse ? Est-ce que je fais partie de ses rêves ou de ses rêves éveillés ? Quels mots emploie-t-elle dans les conversations imaginaires qu'elle a avec moi ? Voilà ce que je veux savoir, et davantage encore. Je ne laisse jamais passer une séance sans l'interroger sur notre relation.
Faire l'expérience de tout ce que peut apporter un soutien positif est l'une des grandes vertus d'une thérapie personnelle intensive. Question : de quoi se souviennent les patients quand, des années plus tard, ils se remémorent leur expérience de la thérapie ? Réponse : pas de la perspicacité ni des interprétations du thérapeute. La plupart du temps, ils se souviennent des marques de soutien positif de ce dernier.
J'ai pour règle d'exprimer régulièrement les pensées et les sentiments positifs que m'inspirent "mes" patients, s'appliquant à une grande variété de leurs traits de caractère : sociabilité, curiosité intellectuelle, fidélité envers leurs amis, expression orale, courage face à leurs démons intérieurs, ouverture au changement, aptitude à se dévoiler, bienveillance envers leurs enfants, engagement dans la lutte contre la maltraitance, et refus de "refiler le bébé" à la génération suivante.
Si la patiente franchit avec courage une étape thérapeutique importante, je la félicite. Si je me suis profondément engagé dans cette séance et que je regrette de la voir se terminer, je dis que je déteste y mettre fin. Et dans ce cas, je n'hésite pas à exprimer mes sentiments autrement qu'en paroles en dépassant l'heure de quelques minutes.
Considérez la tâche du thérapeute expérimenté. Il doit instituer une relation avec la patiente, fondée sur l'authenticité, une attention positive inconditionnelle et la spontanéité. Il incite les patients à commencer la séance par leur "point d'urgence" et à explorer, en creusant de plus en plus profondément, les sujets importants qui surgissent au fur et à mesure. Quels sujets ? Peut-être un sentiment éprouvé pour le thérapeute, un point qui a émergé à la suite d'une séance antérieure, ou d'un rêve qu'a fait la patiente la nuit précédente. Selon moi, la thérapie est libre de contraintes, la relation, dynamique est en constante évolution, et tout doit se dérouler selon une séquence continue où l'expérience vécue est suivie de l'examen du processus.
Je suis un thérapeute qui utilise ses sentiments personnels comme éléments d'information. Même si je suis confrontant, je formule avec précaution mes remarques. Pour moi, tout est grain à moudre. Il peut m'arriver de me dévoiler personnellement si je pense que ça peut vous aider à surmonter un obstacle. Je suis transparent. J'amène mes patients plus loin que là où je suis moi-même arrivé. J'encourage au dévoilement de soi. Je parle de la mort, car la mort enrichit la vie. Je parle du sens de la vie. Je parle de la liberté. J'aide les patients à assumer la responsabilité. Je ne décide (presque jamais) à la place des patients. Je me concentre sur le refus de prendre une décision. Je facilite la prise de conscience de soi. Je facilite la décision. Je mène une thérapie comme une séance continue. Je prends des notes. J'exprime ouvertement mes dilemmes. Je fais des visites à domicile. J'appelle, avec votre accord et en votre présence, les personnes avec qui vous êtes en conflit. J'utilise des accélérateurs de thérapie. Pour moi, la thérapie est comme une répétition générale de la vie. Il m'arrive de materner mes patients en les couvrant d'un plaid, en leur proposant un café ou un thé. J'interroge le ou la partenaire intime. J'analyse la thérapie précédente. J'envoie un compte-rendu de séance sur WhatsApp après chaque séance.
Mon code déontologique
Dans le cadre de ma pratique de psychanalyste, je m'engage sur l'honneur :
Par ailleurs, je garde à l'esprit que la thérapie que je pratique n'est pas une pratique médicale au sens occidental du terme. Par conséquent je dois :
La majorité des gens ne se connaissent pas et font des choix qui ne leur correspondent pas. Plus nous sommes éloignés de notre essence (c'est-à-dire de ce que nous sommes profondément), plus nous déclinons et perdons goût à la vie. Il est préférable pour avancer dans la vie, de connaître son jeu de cartes, c'est-à-dire ses qualités, ses faiblesses, ses besoins, ses envies, ce qui est juste et épanouissants pour soi.
Beaucoup de gens comprennent intellectuellement la nécessité de se connaître, mais ils ont du mal à s'accepter. La honte toxique est le principal ennemi d'une bonne estime de soi. Elle fait naître des croyances ou des pensées écrasantes du genre : "Je suis une ratée" ; "Je ne vaux rien" ; "Je suis méchante" ; "Je suis incompétent"... S'accepter revient à voir la réalité de façon globale, et à ne plus osciller entre orgueil et dévalorisation.
Etre honnête avec soi est souvent difficile, car nous craignons de nous confronter à notre ombre et de souffrir. Cette peur de la souffrance est cependant bien pire que la souffrance elle-même ; elle nous paralyse et nous empêche de découvrir nos trésors intérieurs. L'automanipulation est l'outil le plus courant pour se mentir à soi-même. C'est une forme de résistance aux changements.
L'action est une confrontation avec la vie : elle est indispensable pour changer et évoluer. Ne pas agir revient à ne pas être en vie, à fuir sa responsabilité de créateur de sa vie, à ne pas s'affirmer et à ne pas être à l'écoute de soi et des autres. Chaque action devrait être le fruit d'un choix le plus conscient possible pour œuvrer pour son bien et celui de tous les êtres. Lorsque nous éprouvons des difficultés à poser un acte, cela peut être le signe que cette action est indispensable à notre bien-être. Nos peurs entrent alors en jeu pour nous faire croire le contraire, nous démoraliser et nous démobiliser.
Nous nous conduisons souvent en bourreau avec nous-mêmes. Nous nous jugeons sans cesse. Imaginez que vous vous infligez un coup de massue à chaque pas que vous faites dans une rue : pensez-vous que vous réussirez à avancer ? Certainement pas. C'est ainsi que nous nous comportons lorsque nous laissons la parole à notre juge intérieur. A chaque fois que vous vous surprenez à vous critiquer de façon abusive et sans fondement, dites à haute voix : "Annulé !" Vous stipulerez ainsi à votre juge intérieur qu'il n'a plus la parole. Répétez cela autant de fois que nécessaire.
Nous répétons tous dans nos vies des situations analogues à celles vécues dans l'enfance. C'est comme si nous nous confrontions régulièrement à ces difficultés pour mieux les comprendre et les surmonter. La perfection n'existe pas. L'échec est naturel et souvent bénéfique : il nous permet de nous remettre en cause. Pensez à une action où vous avez échoué. Vous êtes-vous donné réellement les moyens de réussir ? Cette action était-elle bénéfique ? N'oubliez jamais que certains échecs sont souvent perçus, après coup, comme de formidables opportunités pour orienter notre vie vers une meilleure voie.