Christian Vernoux
Thérapeute - Spécialiste de l'estime de soi
 
14 rue Paul Eluard, 93200 Saint-Denis, France
 
Indisponible aujourd'hui
 
06 64 16 97 60

A propos de Christian

Après avoir fait une école de commerce tout en jouant au rugby de haut niveau à Saint-Jean-de-Luz, Christian a distribué du bronze industriel basque espagnol en Europe, managé des équipes opérationnelles dans la distribution spécialisée, ainsi que dans la grande distribution, et formé des dirigeants au management, au leadership et aux nouveaux modes de gouvernance. 

Après le décès de son fils aîné, Il s'engage dans une première psychanalyse réussie avec le Dr René Gandolfi, à Paris, ayant pour base une approche anthropologique d'orientation existentielle et spirituelle. 

Christian se forme alors à la Voie du Tao et aux thérapies manuelles chinoises au sein de la Fédération Française de Shiatsu traditionnel. Il pratique le Zen Shiatsu de Shizuto Masunaga dans les hôtels de luxe parisiens et au domicile de ses clients. 

En parallèle, Il suit les enseignements du Dr René Gandolfi (le processus d'individuation jungien) de Thich Nhat Hanh (la pleine conscience et l'amour véritable) et de Luis Ansa (la Voie du sentir). 

Aujourd'hui, l'être humain a besoin de sens et d'une vie symbolique ou spirituelle pour s'épanouir profondément.

Christian propose un extraordinaire voyage intérieur, où chacun d'entre nous apprend à faire dialoguer son conscient et son inconscient pour devenir pleinement soi et accéder à un sentiment d'unité et de joie profonde. 

Il n'appartient à aucune école de psychothérapie ou    de psychanalyse, ni à aucune religion ou mouvement religieux. Il adhère au code déontologique de l'esprit du Shiatsu.

Christian croit profondément en l'être humain et en la nature sacrée de tous les êtres vivants. Il prend en considération tout ce qui fait la richesse de l'être humain. Son approche est holistique. 

S'ouvrir à son cœur d'enfant

Naître à soi

La vie est un long chemin, souvent difficile, mais de plus en plus d'êtres humains sur la planète veulent vivre mieux, profiter de chaque instant et donner un sens à leur existence. C'est une requête légitime, qui répond souvent à un désir intime impérieux : être enfin plus heureux et laisser derrière soi les manques et les souffrances. 

Nombre d'hommes et de femmes sont aujourd'hui en recherche  d'une nouvelle manière d'être  et de vivre. Au cœur de chacun, il existe une force qui espère émerger, telle une fleur prête à éclore. L'être humain est imparfait, mais cela ne signifie pas qu'il ne puisse pas s'épanouir davantage et se libérer de ses pensées, croyances et comportements négatifs, impropres à son bonheur.

L'homme est perfectible. Il peut cheminer en lui pour exprimer son essence, pour être enfin plus entier et plus libre. Chaque homme et chaque femme a la possibilité de contacter son essence, c'est-à-dire son cœur d'enfant. 

 

Qu'est-ce que le cœur d'enfant ? 

Nous ressentons tous qu'en devenant adultes nous perdons notre innocence, et avec elle tous nos rêves, une grande part de notre imagination et de notre créativité : notre capacité à créer notre vie. Le quotidien perd de sa magie et la réalité semble plus morne. Nous éprouvons le besoin de toucher cette part de nous-mêmes oubliée. 

Nous ignorons trop souvent qu'un enfant vit en nous : notre enfant intérieur. Aller à sa rencontre est indispensable pour naître à soi, mais cette recherche de l'enfant en soi est incomplète si elle ne s'accompagne pas d'une vision nouvelle de l'adulte en soi. Il est essentiel d'accorder une place équivalente à cet adulte qui est à (re)construire. L'adulte et l'enfant en soi se doivent d'avancer ensemble, main dans la main, pour que s'épanouisse le cœur d'enfant. 

Notre cœur d'enfant détient les clefs de notre épanouissement. Il nous offre une ouverture unique sur nous-mêmes, sur les autres et sur la vie. Il est un appel à la réalisation de soi, même si celle-ci est une quête éternelle. Carl Gustav Jung confiait : "Je ne peux pas vous dire à quoi ressemble un homme qui jouit d'une complète réalisation de soi, je n'en ai jamais vu. Avant de tendre à la perfection, nous avons à vivre l'homme ordinaire sans mutilation de soi." La plus part d'entre nous souffrent de leur incapacité à laisser s'exprimer leur essence, leur cœur d'enfant. Nous avons le plus grand avantage à nous ouvrir à cette dimension sacrée. 

Notre premier bénéfice est l'ouverture à une puissance sur nous-mêmes qui nous conduit à être notre propre guide, le créateur de notre vie. Cette puissance naît d'une alchimie entre la créativité de l'enfant intérieur et la capacité d'action et de conscience de l'adulte. Lorsque nous exprimons notre cœur d'enfant, nous savons mieux profiter de la vie. Nous vivons uniquement le présent, et tout devient source d'émerveillement. Nous dirigeons alors notre vie avec plus de conscience, plus de liberté et plus de joie de vivre. Nous sommes notre propre guide et maître, puisque nous sommes profondément la meilleure personne pour nous-mêmes. Notre cœur d'enfant nous permet de trouver les réponses pour être plus libres, et donc plus heureux. 

Aucun jugement sur la vie ou sur les expériences de chacun n'est à porter : il n'y a ni bons ni mauvais choix ; cependant, certains sont plus épanouissants que d'autres et nous évitent des souffrances inutiles. Nombre d'entre nous croient qu'il faut souffrir pour grandir ; c'est une croyance masochiste ! Pourquoi ne pas opter le plus souvent possible pour ce qui va nous rendre plus heureux et développer tout ce qui conduit à une vie plus riche, plus douce et plus épanouissante ? Certains choix sont en fait source de souffrances et peuvent être évités. C'est une démarche qui demande de la conscience, du temps et un travail conséquent sur soi, mais la force que l'on en retire est tellement gratifiante ! 

Le second bénéfice est l'ouverture à notre bonheur. Le bonheur a autant de visages qu'il y a d'êtres humains sur terre. Il n'existe pas une seule forme de bonheur. C'est à chacun de puiser dans son cœur d'enfant le pouvoir d'utiliser son Graal, cette coupe sacrée qui le mettra en lien avec la vie, avec son essence, avec son bonheur. 

 

Il n'y a pas de bonheur possible sans transformation

Pourquoi ne pouvons pas rire, vibrer, jouer et vivre notre vie avec spontanéité ? Pourquoi ne sommes-nous pas capables d'affirmer chaque jour "J'aime qui je suis, j'aime avec qui je suis, j'aime ce que je fais et j'aime où je vis...", et faire totalement nôtre cette maxime ? La réponse est simple. Parce que de nombreux aspects dans nos vies ne sont pas épanouissants. Nos histoires familiales, nos relations amoureuses, notre milieu social, entre autre (la liste est longue), sont souvent des entraves à notre bonheur. Que faire alors ? Eh bien changer, transformer tout ce qui nous empêche de nous aimer et d'aimer notre vie. Pour en revenir à la maxime précédente, si nous remarquons que l'une de ces affirmations n'est pas vraie ou ne l'est plus (car rien n'est jamais figé, ni acquis, dans la vie), alors attelons-nous à trouver des solutions pour modifier cet état de fait. Chaque individu a la force de surmonter les difficultés et les contrariétés de la vie. Nous sommes notre principal allié pour nous-mêmes. 

Pour cela, nous avons à prendre conscience qu'autre chose existe et qu'on y a droit. Une des clefs de la transformation réside dans cette constatation : tant que nous n'imaginons pas que quelque chose existe, nous ne pouvons pas l'obtenir. C'est seulement à partir du moment où nous commençons à croire en un événement qu'il devient possible. 

Pour chaque personne et chaque difficulté qu'elle rencontre, il y a une solution adaptée, mais nous devons transformer certains éléments de notre vie. Il n'y a aucune solution sans changement. C'est la peur de changer ce que nous connaissons ou la croyance qu'il ne peut en être autrement qui empêchent la résolution de nos problèmes. De plus, il n'existe réellement aucun changement rapide. Toute transformation naît d'une maturation. 

Le bonheur est toujours lié à notre capacité à accepter et à vivre positivement le changement. Pour être heureux, il faut aussi admettre que la vie est difficile. Elle peut nous sembler injuste car nous vivons tous, sans exception, des épreuves qui nous rendent malheureux : des ruptures, des souffrances, la mort d'êtres chers... Perdons l'illusion que nous pouvons éliminer définitivement toute tristesse de notre vie. 

 

Il n'y a pas de bonheur sans liberté

Nos vies se caractérisent, à des degrés divers, par la soumission à des modèles, à des pensées qui influencent nos choix. Beaucoup d'entre nous se sentent prisonniers de leur famille, de convenances sociales, de dogmes religieux ou de la société, or la liberté réside dans la possibilité pour chacun d'agir, de penser et de s'exprimer selon ses propres choix. C'est bien à cette seule condition que l'on peut être profondément heureux. Le bonheur sans liberté est une coquille vide, un état fragile et superficiel qui disparaît au moindre coup de vent. 

On comprend aisément que la liberté nécessite une profonde réflexion pour se connaître et répondre à ses propres désirs, et non à ceux des autres. Etre libre, c'est se libérer des entraves et oser exprimer ce que nous sommes. Pour mener au bonheur, cette liberté se doit d'être constructive et respectueuse de la vie. Finalement, nous pouvons tenter cette définition du bonheur : être en accord avec soi et avec la vie quelles que soient les circonstances. 

 

Deux vérités sur lesquelles s'appuyer

Notre société est fondée sur la notion de droits et de devoirs, qui constitue notre identité sociale d'adulte et de citoyen. Force est de constater que ces éléments sont essentiels et positifs pour notre société. Cependant, cette notion de droits et de devoirs pour la société n'a pas d'équivalent pour notre identité plus intime. C'est une lacune à combler. Il est primordial que chacun puisse s'appuyer sur des certitudes pour pouvoir avancer. Deux convictions peuvent s'imposer comme des vérités essentielles. 

 

LA PREMIERE VERITE

A sa naissance, chaque être humain reçoit un cadeau sacré et inestimable, le droit à l'amour. Toute notre vie se résume à cette seule quête : s'aimer, aimer et être aimé. Il est difficile de parler d'amour, principalement pour deux raisons : tout d'abord parce que nous véhiculons tous, plus ou moins, des idées erronées sur ce qu'est l'amour ; ensuite parce que nous justifions bon nombre de nos actes peu justes au nom de l'amour. Rappelons simplement que la principale caractéristique, trop souvent oubliée, de l'amour est la bienveillance à l'égard de soi et de tous les êtres vivants. 

 

LA SECONDE VERITE

Un seul devoir dans la vie l'emporte sur tous les autres. Il est vis-à-vis de nous-mêmes, le devoir de nous rendre plus libres. Cette liberté nous rendra plus heureux et nous permettra d'apporter une contribution positive au monde. Certains pourraient penser qu'il s'agit là d'une démarche égocentrique, voire égoïste, mais il n'en est rien. La liberté nécessite une connaissance de soi qui entraîne automatiquement une connaissance des autres et de la vie. Notre liberté et notre bonheur sont véritablement contagieux pour notre entourage. Au-delà de notre propre personne, ce devoir de liberté est une forme active de transformation de notre monde : nous pouvons contribuer, à notre niveau, à l'élaboration d'un monde meilleur. 

 

Comment naître à soi ? 

Christian propose un cheminement pour retrouver son cœur d'enfant, qui sait, lui, que tout est possible. La première étape traite de la connaissance de soi éclairant les subtilités de votre être et de la vie. La deuxième étape aborde vos rapports avec la famille et la relation essentielle avec votre enfant intérieur. A cette étape, le concept de cœur d'enfant sera développé afin qu'il soit clair, concret et intégré par chaque patient. La troisième étape explore enfin le vaste domaine de l'amour. Voilà l'un des mots et des sentiments les plus galvaudés qui soient. Notre société souffre profondément de la méconnaissance de ce qu'est réellement l'amour authentique. 

Chacune de ces étapes est un pas vers une nouvelle naissance, vers l'éclosion du cœur d'enfant, cette essence consciente, puissante et créatrice qui existe en chacun de nous. 

 

L’entretien préliminaire

Si vous venez me voir, nous commencerons par échanger : échanger sur ce qui vous amène ici et ce que vous attendez de cet espace de thérapie.

Vous pourrez me raconter votre histoire ou des parties, vous pourrez me poser toutes les questions que vous voulez sur ma façon de travailler ou sur ce qui vous préoccupe.

Vous verrez mon espace de travail qui est un lieu accueillant, facilitant ces différentes pratiques et permettant de se centrer sur soi en étant accompagné.

Je m’ajusterai à vos demandes. C’est à la suite de cet entretien que vous déciderez si vous souhaitez vous engager dans ce travail thérapeutique avec moi.

 

L'art de la thérapie

Je suis un thérapeute qui utilise sans cesse les rêves. Le message du rêve représente quelque chose que l'esprit conscient ne saurait admettre et qu'il refoule. Pour ce faire, il déguise ce message sous forme symbolique afin de franchir la censure imposée par l'ego (le moi conscient). D'où l'idée que le rêve traduirait un désir refoulé, mais pas que. L'histoire de chacun de nous est dynamique ; elle repose sur un processus d'évolution appelée par Jung "individuation". Pour lui, les images du rêve ne déguisent pas mais au contraire révèlent notre intuition profonde. 

Même s'il était possible d'interpréter totalement un rêve, cela ne serait pas nécessairement d'une réelle utilité durant la séance. Dans ma pratique, je privilégie une approche pragmatique des rêves et les utilise autant que je le peux pour faciliter la thérapie. 

Le principe fondamental qui guide mon travail sur les rêves est d'en extraire tout ce qui peut raccourcir et accélérer la thérapie. Parfois le rêve d'un patient renferme une image si puissante, si surdéterminée, constituée de tant de significations superposées, qu'il s'inscrit dans mon esprit et que j'y fais sans cesse référence durant le cours de la thérapie. 

Le concept le plus utile en thérapie est la disposition naturelle montrée par l'être humain à l'accomplissement de soi. Si les obstacles qui s'y opposent sont éliminés chaque individu peut devenir un adulte mature, pleinement accompli. Ma tâche consiste à éliminer les obstacles qui bloquent la voie de mes patients. Je n'ai pas à accomplir la totalité du travail ; je n'ai pas à insuffler à mon patient le désir de se développer, la curiosité, la volonté, l'amour de son prochain et de la vie, le sens de la loyauté ou la myriade de caractéristiques qui font de nous des êtres pleinement humains. Non, tout ce que j'ai à faire est d'identifier et d'éliminer les obstacles. Le reste vient de lui-même, nourri par les forces d'actualisation intérieures au patient. 

Pour beaucoup de mes patients le domaine de l'intimité est source de conflits, et la thérapie leur apporte une aide simplement parce qu'ils entretiennent une relation intime avec le thérapeute. Certains redoutent l'intimité, croyant avoir en eux quelque chose de foncièrement inacceptable, quelque chose de répugnant et d'impardonnable. Ceci étant, le dévoilement devant un autre et le sentiment d'être néanmoins accepté peut devenir le principal véhicule de l'aide thérapeutique. D'autres peuvent fuir l'intimité par crainte d'être exploités, envahis ou abandonnés ; pour eux également, une relation thérapeutique intime et bienveillante ne tournant pas à la catastrophe redoutée devient une expérience émotionnelle corrective. 

C'est pourquoi l'attention et le soin que j'apporte à ma relation avec le patient sont une priorité, et je tiens scrupuleusement compte de chaque nuance de nos comportements réciproques. Le patient semble-t-il distant aujourd'hui ? Antagoniste ? Inattentif à mes commentaires ? Fait-il usage de ce que je dis en privé tout en refusant de reconnaître en public la valeur de mon aide ? Est-il exagérément respectueux ? Obséquieux ? Exprime-t-il trop rarement ses objections ou désaccords ? Est-il détaché ou soupçonneux ? Est-ce que je fais partie de ses rêves ou de ses rêves éveillés ? Quels mots emploie-t-il dans les conversations imaginaires qu'il a avec moi ? Voilà ce que je veux savoir et davantage encore. Je ne laisse jamais passer une séance sans l'interroger sur notre relation. 

Faire l'expérience de tout ce que peut apporter un soutien positif est l'une des plus grandes vertus d'une thérapie personnelle intensive. Question : de quoi se souviennent les patients quand, des années plus tard, ils se remémorent leur expérience de la thérapie ? Réponse : pas de la perspicacité ni des interprétations du thérapeute. La plupart du temps, ils se souviennent des marques de soutien positif de ce dernier. 

J'ai pour règle d'exprimer régulièrement les pensées et les sentiments positifs que m'inspirent mes patients, s'appliquant à une grande variété de leurs traits de caractère : sociabilité, curiosité intellectuelle, fidélité envers leurs amis, expression orale, courage face à leurs démons intérieurs, ouverture au changement, aptitude à se dévoiler, bienveillance envers leurs enfants, engagement dans la lutte contre la maltraitance, et refus de "refiler le bébé" à la génération suivante. 

Si le patient franchit avec courage une étape thérapeutique importante, je le félicite. Si je me suis profondément engagé dans cette séance et que je regrette de la voir se terminer, je dis que je déteste devoir y mettre fin. Et dans ce cas (je l'avoue : chaque thérapeute a une réserve de petites transgressions secrètes !) je n'hésite pas à exprimer mes sentiments autrement qu'en paroles en dépassant l'heure de quelques minutes. Souvent le thérapeute est seul témoin de drames et d'actes de courage. Un tel privilège exige une réaction appropriée face à leur auteur. Bien que le patient puisse avoir d'autres confidents, il est peu probable que ceux-ci fassent preuve de l'indulgence totale du thérapeute devant certains actes d'importance exceptionnelle. 

Mon soutien peut comprendre des compliments concernant l'apparence, l'habillement, une bonne mine, hâlée par le soleil, une nouvelle coiffure. Si un patient est obsédé par son manque d'attrait physique, je pense que le mieux à faire est de lui dire (dans la mesure du possible) que je le(la) trouve séduisant(e) et de l'interroger sur l'origine du mythe de son manque de séduction. Si j'estime agir dans l'intérêt du patient, qu'est-ce que je risque ? A mon avis pareille franchise ne fait que renforcer la confiance qu'a le patient envers moi et le déroulement de la thérapie. Naturellement, ceci n'exclut pas d'autres investigations concernant par exemple les motivations ou le timing choisi par une patiente (l'habituelle question "pourquoi maintenant ?") ou son intérêt immodéré pour ce qui touche au physique ou à la séduction, qui peuvent masquer d'autres questions encore plus significatives. 

Carl Rogers a identifié "l'empathie exacte" comme étant l'une des trois attitudes qui caractérisent le thérapeute efficace (en même temps que la "considération positive inconditionnelle" et la "congruence") et donna le coup d'envoi de la recherche psychothérapeutique, qui permit de rassembler une quantité considérable de données confirmant l'efficacité de l'empathie. La thérapie gagne en efficacité lorsque le thérapeute pénètre exactement l'univers du patient. Les patients tirent un bénéfice considérable du simple fait d'être totalement perçus et compris. D'où l'importance pour moi de savoir comment mon patient se représente son passé, son présent et son avenir. Je m'astreins à vérifier en permanence mes hypothèses. 

L'empathie exacte est une attitude fondamentale tant pour le thérapeute que pour le patient, et je dois aider les patients à développer leur empathie envers autrui. N'oubliez pas qu'ils nous consultent généralement en raison de leur difficultés à nouer et à entretenir des relations interpersonnelles gratifiantes. Beaucoup de parviennent pas à éprouver de l'empathie pour les sentiments et le vécu de leurs prochains. 

Je crois que l'ici et maintenant offre aux thérapeutes un véritable moyen d'aider les patients à s'identifier à l'autre. La stratégie est simple. Je les aide à développer de l'empathie à mon égard, et ils feront automatiquement les extrapolations nécessaires envers ceux qui comptent dans leur vie. Il est courant pour un thérapeute de demander à son patient dans quelle mesure une déclaration ou un geste de sa part peut affecter son entourage. Je suggère simplement que le thérapeute s'inclue lui-même dans la question. 

Quand un patient cherche à deviner mes sentiments, je n'hésite pas à répondre à ses interrogations. Si par exemple, il interprète un de mes gestes ou commentaires et me dit : "Vous devez en avoir assez de me voir", ou "Je sais que vous regrettez d'avoir accepté de vous occuper de moi", ou "Ma séance est sans doute la plus pénible de votre journée", je tente une sorte de test de réalité en répliquant : "Attendez-vous une réponse de ma part ?" En réalité, il ne s'agit que d'une simple leçon de comportement social : j'incite le patient à m'interpeller ou à me questionner directement, et je tâche de lui apporter une réponse sincère et utile. 

Je suis un thérapeute qui reconnaît ses erreurs. Si j'ai tort, je l'admet. Toute tentative de dissimulation finira par se retourner contre moi. A un moment donné le patient sentira que je suis de mauvaise foi, et la thérapie en pâtira. En outre, reconnaître ouvertement mes erreurs est un bon exemple pour les patients et un signe supplémentaire qu'ils comptent pour moi. 

J'invente une nouvelle thérapie pour chaque patient. Considérez la tâche du thérapeute expérimenté. Il doit instituer une relation avec le patient, fondée sur l'authenticité, une attention positive inconditionnelle et la spontanéité. Il incite le patient à commencer la séance par son "point d'urgence" (selon Mélanie Klein) et à explorer, en creusant de plus en plus profondément, les sujets importants qui surgissent au fur et à mesure. Quels sujets ? Peut-être un sentiment éprouvé pour le thérapeute, un point qui a émergé à la suite d'une séance antérieure, ou d'un rêve qu'a fait le patient la nuit précédente. Selon moi, la thérapie est libre de contraintes, la relation, dynamique et en constante évolution, et tout doit se dérouler selon une séquence continue où l'expérience vécue est suivie de l'examen du processus. 

Par essence, le cours de la thérapie devrait être spontané, coulant immuablement le long de vallées inattendues : elle est grotesquement dénaturée lorsqu'elle se réduit à une formule qui permet à des thérapeutes inexpérimentés, imparfaitement formés (voire à des ordinateurs), de pratiquer un mode de thérapie uniforme. Dans son autobiographie, Jung met en avant le caractère unique du monde intérieur de chaque patient et de son langage, unicité qui demande au thérapeute d'inventer une nouvelle approche pour chacun d'entre eux. 

Les thérapeutes doivent faire comprendre au patient que leur tâche essentielle est d'établir conjointement une relation qui elle-même deviendra agent de changement. Avant tout un thérapeute doit être préparé à suivre le patient où qu'il aille, à faire tout ce qui est nécessaire pour continuer d'entretenir confiance et sécurité dans la relation. J'essaie d'adapter la thérapie aux besoins de chaque patient, de découvrir le meilleur moyen de travailler, et je ne considère pas le processus d'adaptation comme une préparation ou un prélude mais comme l'essence même du travail. Je m'efforce d'éviter les techniques préfabriquées. Je veux aussi souligner que le déroulement d'une séance de thérapie est fait de réactions spontanées petites ou grandes qu'il est impossible de programmer à l'avance. 

Je profite toujours de ce peuvent m'apprendre les patients. Je ne manque pas de les interroger sur ce qui leur paraît utile dans le processus de la thérapie. En général, les thérapeutes ne portent pas le même regard sur l'utilité de la thérapie. Les points de vue des patients concernant l'aspect bénéfique d'une thérapie sont généralement relationnels, et souvent liés à une action du thérapeute qui déborde du cadre de la thérapie, ou à une illustration de la constance et de la présence du thérapeute. 

Le ici et maintenant est la source majeure de l'efficacité thérapeutique, le gisement inépuisable de la thérapie, le meilleur ami du thérapeute (et donc du patient). Le ici et maintenant se réfère aux événements immédiats de la séance de thérapie, à ce qui se passe "ici" (dans ce cabinet, dans cette relation, dans cet "entre-deux", l'espace entre vous et moi) et "maintenant", en ce moment même. C'est fondamentalement une approche anhistorique qui donne moins d'importance (mais n'en nie pas l'importance) au passé historique du patient ou les événements de sa vie extérieure. 

Les raisons qui incitent à utiliser le ici et maintenant reposent sur deux hypothèses fondamentales : (1) l'importance de la relation interpersonnelle et (2) la notion de la thérapie comme microcosme social. Pour le sociologue et le thérapeute contemporain, la relation interpersonnelle est d'une importance évidente et monumentale. Il suffit de dire qu'indépendamment de notre perspective professionnelle (que nous étudiions nos cousins les primates, les cultures primitives, l'histoire du développement de l'individu, ou les schémas existentiels d'aujourd'hui) il est clair que nous sommes des créatures essentiellement sociales. Tout au long de notre vie, notre environnement social interpersonnel (notre entourage, nos amis, nos professeurs, ainsi que notre famille) a une influence considérable sur le genre d'individu que nous devenons. Notre image de soi est fondée en grande partie sur les appréciations que nous percevons dans les yeux de ceux qui comptent dans notre vie. 

En outre la grande majorité des individus qui sont demandeurs d'une thérapie ont des problèmes relationnels fondamentaux ; dans la plupart des cas les individus sombrent dans le désespoir parce qu'ils sont incapables de nouer et de maintenir des relations interpersonnelles enrichissantes et durables. La thérapie basée sur le modèle interpersonnel a pour but d'éliminer les obstacles qui s'opposent à des relations satisfaisantes. 

Le deuxième postulat (la thérapie est un microcosme social) signifie qu'au bout du compte (à condition d'éviter une structuration trop lourde) les problèmes interpersonnels du patient se manifesteront d'eux-mêmes dans le ici et maintenant de la relation thérapeutique. Si, dans sa vie courante, le patient (ou la patiente) se montre exigeant, craintif, arrogant, effacé, séducteur, directif, catégorique ou d'une façon ou d'une autre mal adapté sur le plan interpersonnel, ces traits apparaîtront alors dans la relation du patient avec le thérapeute. A nouveau, cette approche est fondamentalement anhistorique. Nul besoin de faire intervenir l'historique pour appréhender la nature des schémas d'une conduite mal adaptée parce qu'ils seront bientôt affichés en couleur dans le ici et maintenant de la séance de thérapie. 

Une des principales tâches du thérapeute est de prêter attention à ses sentiments du moment au cours d'une séance, ce sont de précieux éléments d'information. Si je m'ennui au cours d'une séance, je suis contrarié, troublé, excité sexuellement ou exclu par mon patient, j'attache à ces réactions une importance particulière. C'est pour cette raison particulière que j'insiste sur l'utilité de la thérapie personnelle pour le thérapeute. Comme j'ai développé une bonne connaissance de moi-même, appris à éliminer la plus part de mes parts d'ombre tout en ayant une bonne expérience du traitement des patients, je comprends quelle est la part de l'ennui et du trouble qui m'incombe, et quelle est celle qui appartient au patient. Cette distinction est importante, car si c'est le patient qui suscite mon ennui au cours de la séance de thérapie, il est à peu près certain qu'il en ennuie d'autres dans d'autres circonstances. En conséquence, au lieu de me sentir accablé par l'ennui, je cherche plutôt à le transformer en avantage thérapeutique. Quand ai-je commencé à le ressentir ? Que fait exactement le patient qui m'ennuie ? 

Le premier modèle de relation idéale thérapeute-patient était "l'écran blanc", aujourd'hui dépassé, dans laquelle le thérapeute restait neutre et plus ou moins anonyme dans l'espoir de voir le patient projeter sur cet écran blanc les distorsions majeures du transfert. Une fois le transfert (les manifestations vivantes de relations parentales anciennes) susceptible d'être étudié dans l'analyse, le thérapeute était censé pouvoir reconstituer plus facilement la vie première du patient. Si le thérapeute devait se manifester comme un individu distinct, il devenait plus difficile (c'était alors l'opinion du moment) à la projection de prendre place. 

Mais oubliez l'écran blanc ! Ce n'est plus aujourd'hui, ça n'a jamais été, un bon modèle pour une thérapie efficace. L'idée d'utiliser les distorsions présentes pour recréer le passé faisait partie d'une vision aujourd'hui caduque du thérapeute archéologue, raclant patiemment la poussière accumulée pendant des décennies pour comprendre (et ainsi, d'une manière mystérieuse, éliminer) le traumatisme originel. Un modèle bien préférable consiste à comprendre le passé pour pouvoir appréhender la relation présente thérapeute-patient. Mais aucune de ces considérations ne mérite de sacrifier une rencontre authentique dans la thérapie. 

Freud lui-même suivait-il le modèle de l'écran blanc ? En règle générale non. Nous le savons par les comptes rendus de ses thérapies (voir par exemple les descriptions des "Etudes sur l'hystérie") ou les témoignages de ses analysants. Imaginez Freud offrant à son patient un cigare de "célébration" ou de "victoire" après avoir fait une interprétation particulièrement pertinente. Imaginez-le empêchant ses patients de passer hâtivement à d'autres sujets et les incitant à savourer avec lui la jouissance d'une intuition révélatrice. Le psychiatre Roy Grinker décrit un incident survenu au cours de son analyse avec Freud lorsque le chien de Freud, qui était toujours présent au cours de la thérapie, se dirigea vers la porte au milieu de la séance. Freud se leva et fit sortir le chien. Quelques minutes plus tard le chien gratta à la porte ; Freud se leva, ouvrit la porte et dit : "Vous voyez, il n'a pas pu supporter d'écouter toute cette foutaise résistancielle. Maintenant il revient et vous donne une seconde chance."

Dans les cas exposés dans les "Etudes sur l'hystérie", Freud pénétrait personnellement et hardiment dans la vie de ses patients. Il leur faisait de fortes suggestions, intervenait à leur place auprès des membres de leurs familles, s'arrangeait pour rencontrer ses patients dans une réunion et un environnement différent, ordonnait à son patient de se rendre au cimetière et de se recueillir sur la tombe d'un frère ou d'une soeur. 

Le modèle ancien de l'écran blanc trouva un renfort inattendu dans les années 1950, quand le modèle de thérapie non directive de Carl Rogers préconisa aux thérapeutes de limiter leurs directives au minimum, réduisant souvent leurs interventions à la répétition de la dernière phrase du patient. Lorsque Carl Rogers accrut son expérience de thérapeute, il abandonna complètement ce parti pris de non-engagement en faveur d'un style interactif beaucoup plus humaniste. 

Dans la thérapie de groupe il est évident qu'une des tâches du thérapeute de groupe est d'adopter un comportement sur lequel les membres du groupe vont peu à peu calquer le leur. Il en va de même, de façon moins marquante, dans la thérapie individuelle. Les études sur l'impact de la psychothérapie accréditent fortement l'idée que le dévoilement du thérapeute entraîne le dévoilement du patient. 

J'ai longtemps été fasciné par la transparence du thérapeute, et j'ai moi-même éprouvé le dévoilement de soi dans des conditions très différentes. Peut-être mon intérêt trouve-t-il sa source dans mon expérience de thérapie de groupe, où domine l'exigence de transparence à l'endroit du thérapeute. Les thérapeutes de groupe font face à nombre de tâches d'une extrême difficulté, car ils doivent non seulement prendre en charge les attentes individuelles de chacun des patients, mais la création et le fonctionnement du système social qui structure un tel ensemble. Ils doivent ainsi fixer les règles de son activité, en particulier les règles du dévoilement de soi si nécessaires au fonctionnement harmonieux d'un petit groupe. Pour le thérapeute, il n'existe pas de méthode plus efficace que la modélisation personnelle pour établir des normes comportementales. 

En général, j'amène les patients plus loin que là où je suis moi-même arrivé. J'encourage les patients au dévoilement de soi. Je fais des retours d'informations efficaces et bienveillants. Je demande aux patients de me faire des comptes rendus de séance, et je leur envoie le mien après chaque séance. Au cours d'une thérapie, je parle de la mort qui enrichit la vie et de la responsabilité qui enrichit la liberté : j'aide les patients à assumer la responsabilité. Je ne décide jamais à leur place, car les décisions sont une voie royale pour pénétrer dans le fondement personnel des patients. D'ailleurs, je me concentre sur le refus de prendre une décision. Aussi, je facilite la prise de conscience de soi. Je mène une thérapie comme une séance continue. J'encourage le monitorage de soi. J'exprime ouvertement mes dilemmes. Il m'arrive de faire des visites à domicile et d'interroger le partenaire intime ou l'entourage des patients. J'utilise des accélérateurs de thérapie. J'envisage la thérapie comme une répétition générale de la vie. 

 

Le cadre 

L'appui du cadre est de première nécessité, et par lui je commencerai. Que ce soit dans les séances individuelles ou dans les séances du groupe de parole, j'impose un cadre. C'est "mon" cadre. Il n'est pas le fait du hasard, ni de mon humeur. Mais taillé d'après l'expérience acquise. Je vous l'expliciterai. Je vous l'expliquerai. J'édicterai les règles. Formulerai les interdictions correspondantes. 

Quelles règles au juste ? Elles concernent le temps des séances, l'horaire des rencontres, leur nombre, leur lieu, la reconduction automatique des séances, leur tarif, leur paiement, les conditions d'annulation d'une séance, les congés (ceux des patients et ceux du thérapeute).

La règle essentielle est de parole et de non-action. Le patient est allongé sur le divan et le thérapeute derrière lui, sur son côté gauche, de manière à ce que le patient puisse voir les yeux du thérapeute en tournant la tête si besoin. 

Vous commencerez la thérapie quand vous le souhaitez. Et bien sûr vous l'arrêterez quand vous le souhaitez aussi. Je vous demande que nous ayons au minimum une séance pour penser et vivre la fin de ce travail ensemble.

Les séances annulées moins de 48 heures avant sont dues si elles ne peuvent pas être déplacées dans la semaine en cours. 

Cet espace sera absolument confidentiel, condition pour que le travail sur soi, de l’ordre de l’intime puisse s’effectuer.

Tel est le cadre. Une fois la règle dite et acceptée, les infractions et les effractions seront repérées, signalées et analysées. Démarche essentielle que celle-là : avec elle, la moitié du travail thérapeutique sera faite : il peut arriver qu'elle suffise ; mais rien, sans elle, ne saurait s'ensuivre. 

Remarquable conjonction que celle-ci : en défendant l'intégrité de mon aire thérapeutique, c'est du même coup l'intégrité de l'aire psychique de mes patients et de leurs familles que je défends, et que, par chance, peut-être, je vais restaurer. 

 

Les outils 

  • Les rêves
  • Les symptômes
  • L'intuition
  • La sensation
  • La relaxation
  • La méditation
  • La visualisation
  • L'écoute analytique
  • La vision symbolique
  • L'ici et maintenant
  • Le journal intime
  • Le processus d'individuation
  • Les passages de conscience
  • Le groupe de parole
  • L'imagination active
  • Les archétypes
  • Les images
  • Les synchronicités
  • Les projections
  • Les rituels

 

Le code déontologique

J'adhère sans réserve au code de déontologie conforme à l'esprit du Shiatsu, ainsi bien sûr qu'avec les lois et règlements en vigueur, tant européens que français. 

En conséquence, je m'engage sur l'honneur :

  • à exercer mon art dans le respect total de l'intégrité physique et morale de la personne traitée ;
  • à respecter une stricte confidentialité ;
  • à fixer des honoraires en accord avec l'équité en les proportionnant aux prestations fournies ;
  • à toujours garantir une prestation optimum, notamment en maintenant mes compétences au plus haut niveau à l'aide en cours, stages et formations complémentaires ;
  • à mener mes activités en excluant toutes formes de prosélytisme religieux, politique ou sectaire, ce qui constituerait un motif de radiation. 

Par ailleurs, je garde à l'esprit que ma thérapie n'est pas une pratique médicale au sens occidental du terme. Par conséquent, je dois :

  • m'abstenir d'établir un quelconque diagnostic médical ;
  • ne pas interrompre ou modifier un traitement en cours ;
  • ne pas prescrire ou conseiller des médicaments allopathiques ;
  • diriger sans délai vers un médecin toute personne se plaignant ou présentant des symptômes anormaux ; 
  • avoir une conception pluridisciplinaire de ma pratique, ouverte vers les disciplines médicales ou paramédicales ; 
  • ne pas oublier ma thérapie n'est ni une idéologie, ni une médecine, mais un art s'inscrivant prioritairement dans le domaine de la prévention. 

Les fondamentaux

Se connaître

La majorité des gens ne se connaissent pas et font des choix qui ne leur correspondent pas. Plus nous sommes éloignés de notre essence (c'est-à-dire de ce que nous sommes profondément), plus nous déclinons et perdons goût à la vie. Il est préférable pour avancer dans la vie, de connaître son jeu de cartes, c'est-à-dire ses qualités, ses faiblesses, ses besoins, ses envies, ce qui est juste et épanouissants pour soi. 

S'accepter

Beaucoup de gens comprennent intellectuellement la nécessité de se connaître, mais ils ont du mal à s'accepter. La honte toxique est le principal ennemi d'une bonne estime de soi. Elle fait naître des croyances ou des pensées écrasantes du genre : "Je suis un raté" ; "Je ne vaux rien" ; "Je suis méchant" ; "Je suis incompétent"... S'accepter revient à voir la réalité de façon globale, et à ne plus osciller entre orgueil et dévalorisation. 

Etre honnête avec soi

Etre honnête avec soi est souvent difficile, car nous craignons de nous confronter à notre ombre et de souffrir. Cette peur de la souffrance est cependant bien pire que la souffrance elle-même ; elle nous paralyse et nous empêche de découvrir nos trésors intérieurs. L'automanipulation est l'outil le plus courant pour se mentir à soi-même. C'est une forme de résistance aux changements. 

Agir en conscience

L'action est une confrontation avec la vie : elle est indispensable pour changer et évoluer. Ne pas agir revient à ne pas être en vie, à fuir sa responsabilité de créateur de sa vie, à ne pas s'affirmer et à ne pas être à l'écoute de soi et des autres. Chaque action devrait être le fruit d'un choix le plus conscient possible pour oeuvrer pour son bien et celui de tous les êtres. Lorsque nous éprouvons des difficultés à poser un acte, cela peut être le signe que cette action est indispensable à notre bien-être. Nos peurs entrent alors en jeu pour nous faire croire le contraire, nous démoraliser et nous démobiliser. 

Cesser de se juger

Nous nous conduisons souvent en bourreau avec nous-mêmes. Nous nous jugeons sans cesse. Imaginez que vous vous infligez un coup de massue à chaque pas que vous faites dans une rue : pensez-vous que vous réussirez à avancer ? Certainement pas. C'est ainsi que nous nous comportons lorsque nous laissons la parole à notre juge intérieur. A chaque fois que vous vous surprenez à vous critiquer de façon abusive et sans fondement, dites à haute voix : "Annulé !" Vous stipulerez ainsi à votre juge intérieur qu'il n'a plus la parole. Répétez cela autant de fois que nécessaire. 

Accepter l'idée de l'échec

Nous répétons tous dans nos vies des situations analogues à celles vécues dans l'enfance. C'est comme si nous nous confrontions régulièrement à ces difficultés pour mieux les comprendre et les surmonter. La perfection n'existe pas. L'échec est naturel et souvent bénéfique : il nous permet de nous remettre en cause. Pensez à une action où vous avez échoué. Vous êtes-vous donné réellement les moyens de réussir ? Cette action était-elle bénéfique ? N'oubliez jamais que certains échecs sont souvent perçus, après coup, comme de formidables opportunités pour orienter notre vie vers une meilleure voie. 

Les passages de conscience

Premier passage

  • La famille et ses valeurs
  • Les croyances familiales
  • Les relations familiales
  • Le sentiment de sécurité
  • L'aptitude à se défendre
  • L'ordre et la cohésion

Second passage

  • Les sentiments de blâme
  • Les sentiments de culpabilité
  • L'argent et le sexe
  • Le pouvoir et le contrôle
  • La créativité
  • L'éthique et l'honneur

Troisième passage

  • La confiance
  • La peur et l'intimidation
  • Le respect de soi
  • La capacité au bien-être
  • La capacité à être responsable
  • L'honneur personnel

Quatrième passage

  • L'amour et la haine
  • Le ressentiment et l'amertume
  • Le chagrin et la colère
  • L'égocentrisme
  • La solitude et l'engagement
  • Le pardon et la compassion

Cinquième passage

  • Le choix et la force de volonté
  • L'expression personnelle
  • La capacité de se réaliser
  • La canalisation de son pouvoir 
  • L'assuétude et le jugement
  • La foi et la connaissance

Sixième passage

  • L'auto-évaluation
  • La vérité
  • Se sentir à la hauteur
  • Etre ouvert aux idées des autres
  • Savoir tirer des leçons
  • L'intelligence affective

Informations pratiques

Cadre thérapeutique

  • En cabinet et, ou, par téléphone 
  • Séance individuelle d'une heure
  • 65 euros pour les adultes
  • 45 euros pour les enfants, adolescents et les étudiants
  • Groupe de parole : 20 euros
  • Les séances annulées moins de 48 heures avant sont dues si elles ne peuvent pas être déplacées dans la semaine en cours
  • Cette thérapie n'est pas prise en charge par la Sécurité Sociale

Horaires

Du lundi au vendredi
10h-20h

Coordonnées

Christian Vernoux

14 rue Paul Eluard
93200 Saint-Denis
France

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